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L’orientation des objectifs de communication

Ce cours est un développement de la notion d’objectif de communication. Il est proposé ici en complément d’information sur un sujet crucial dans la menée d’un projet de com.

La boussole des objectifs de communication

En communication visuelle, prévoir et programmer les réactions du public confronté aux stimuli qui lui sont destinés relève de choix conscients de la part du concepteur du message. Des objectifs de communication clairement orientés aident à concevoir un dispositif de communication efficace. 8 orientations sont repérables, de telle sorte que se dessine le cadran d’une boussole de la communication.

Un projet de communication, quelque soit le dispositif choisi, vise à modifier d’une manière ou d’une autre la façon d’être au monde du public cible. Ayant perçu un signal visuel précis, l’attention du destinataire est sollicitée : un processus perceptif neuro-psychologique est enclenché. Le destinataire du message, placé dans un état émotionnel (affectif), intellectuel (cognitif) et conatif particulier, modifie son comportement, ses gestes, ses pensées. Ses actions (ou réactions) sont statistiquement probables. Elles sont attendues par l’émetteur du message et elles sont anticipées par le concepteur graphique.

On considère prioritairement 4 orientations des objectifs de communication (les orientations primaires). 4 orientations supplémentaires s’y ajoutent, positionnées entre les 4 premières (les orientations secondaires). Paradoxalement, ces orientations secondaires sont davantage formalisée dans le domaine de la littérature que dans celui de la communication visuelle.

4 orientations primaires

Les 4 orientations primaires des objectifs de communication s’articulent sur 4 facultés humaines d’être présent au monde. Les objectifs visés dans ces 4 orientations se différencient par le mode d’action voulue (positive ou négative, active ou passive, directe ou indirecte, etc). Chaque orientation correspond à une facette de l’humain en relation avec son environnement.

  • la perception physique
  • l’émotion individuelle
  • la réflexion intellectuelle
  • l’action concrète

Chaque orientation est formulable en terme d’objectif principal de communication : faire percevoir, faire ressentir, faire comprendre, faire agir. Dans la pratique, en communication professionnelle, les objectifs visés sont plus précis, plus nuancés.

Faire percevoir

  • Faire voir = montrer, mettre en évidence
  • Ne pas faire voir = ne pas montrer, ne pas mettre en évidence
  • Faire ne pas voir = cacher, dissimuler, masquer, mettre en retrait

Faire ne pas voir” est un objectif de communication couramment visé dans un projet de communication visuelle ! Tous les éléments d’une affiche ne sont pas nécessairement à mettre en avant. De nombreuses mentions obligatoires sont mises en page en visant cet objectif (sur de nombreux supports).

➜ Vous pouvez compléter la liste des objectifs perceptifs en collectant toutes les visées possibles pour chacun des 5 sens ou canaux de perception. Faire écouter ou entendre concerne par exemple le canal auditif.

Faire ressentir = émouvoir

  • Faire aimer = rendre séduisant, rendre attractif
  • Ne pas faire aimer = rendre peu attractif
  • Faire ne pas aimer = faire détester

Dans les enseignements habituels sur les objectifs de communication, les auteurs insistent sur l’objectif “faire aimer”. Ce n’est pourtant pas le seul objectif affectif envisageable !

➜ Choisissez d’autres verbes exprimant une émotion et complétez la liste des objectifs affectifs. Faire se sentir joyeux ou triste se dit rendre joyeux ou triste. Rendre heureux ou malheureux est un objectif affectif de communication.

Faire comprendre

  • Faire intégrer à un système de référence = expliquer
  • Ne pas faire intégrer à un système de référence = ne pas expliquer
  • Faire ne pas intégrer à un système de référence = rendre confus

Faire agir

  • Faire faire une action = prescrire, ordonner, suggérer (une activité)
  • Ne pas faire faire une action = ne pas prescrire, ne pas ordonner, ne pas suggérer
  • Faire ne pas faire une action = prescrire, ordonner, suggérer (une passivité)

➜ Comme pour les deux premiers objectifs, vous pouvez compléter les liste en élargissant le lexique se rattachant aux objectifs cognitifs puis conatifs.

4 orientations secondaires

Les 4 orientations secondaires des objectifs de communication s’articulent sur 4 autres moyens d’être présent au monde.

  • l’imagination
  • la mémorisation et la remémorisation
  • la conviction
  • l’information

Comme pour les orientations primaires, chaque orientation est formulable en terme d’objectif principal de communication : faire imaginer, faire mémoriser, faire croire, faire connaître. Les objectifs concrètement visés sont là aussi plus précis et plus nuancés… et plus nombreux !

Faire imaginer

  • Faire visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
  • Ne pas faire visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable
  • Faire ne pas visualiser intérieurement une réalité fictive ou probable

Faire mémoriser et se remémorer

  • Faire retenir provisoirement une information
  • Faire retenir durablement une information
  • Faire ne pas retenir provisoirement une info = faire oublier provisoirement une info
  • Faire ne pas retenir durablement = faire oublier durablement une info

Faire croire

  • Faire admettre une opinion ou une croyance = argumenter, convaincre
  • Ne pas faire admettre une opinion ou une croyance = ne pas argumenter, ne pas convaincre
  • Faire ne pas admettre une opinion ou une croyance = contre-argumenter, convaincre du contraire

Faire connaître

  • Faire savoir = informer, diffuser une information, porter un fait à la connaissance du public
  • Ne pas faire savoir = ne pas informer, ne pas diffuser une information, ne pas porter un fait à la connaissance du public
  • Faire ne pas faire savoir = censurer, empêcher la diffusion d’une information, interdire qu’un fait soit porté à la connaissance du public
  • Faire savoir des non-faits = désinformer, diffuser une information altérée (tronquée, modifiée, fictive, trompeuse, tendancieuse, etc)
  • etc

Une remarque sur la captation de l’attention

La mémorisation peut être envisagée comme une composante de l’information (placée dans le schéma de synthèse sur le même axe que la mémorisation). Le faire-savoir inclue sans doute le “faire-mémoriser” et le “faire se remémorer”.

Dès lors, la captation de l’attention prendrait la place de la mémorisation, avec pour objectif associé de faire considérer l’information comme intéressante voire attractive.

Cet objectif est mentionné par le publiciste Eliot St. Emo Lewis au tout début du XXe siècle. Son analyse de l’action publicitaire se résume en 4 lettres : AIDA (A pour Attention, I pour Intérêt, D pour Désir et A pour Action). D’autres lettres ont été rajoutées depuis, dont un S pour Satisfaction (il s’agit toujours d’émotion !).

On devrait célébrer le centenaire de la formule AIDA, tellement cet acronyme a été utilisé, enseigné et mis en pratique pendant les 100 dernières années 😀

Documentation générale :

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    Cours annexes

    Créer un diaporama avec Remark

    Un des moyens les plus simples de faire des diaporamas à partir d’un texte en Markdown consiste à coder le diaporama dans son éditeur Markdown préféré puis à faire glisser le fichier sur la page Web de Remarkise.

    Une syntaxe Markdown particulière doit être respectée et vous ne pourrez pas intégrer dans une diapositive plus de texte qu’elle n’est capable d’en contenir ! Cependant Vous éditerez des slidedocs tout à fait convenables…

    Voyez par exemple la démo de Remark.

    La syntaxe Markdown pour les diaporamas Remark

    Comment utiliser Remarkise

    Remarkise prend en compte la syntaxe Remark pour générer les diapositives d’un diaporama complet. Pour cela il faut donc :

    • coder le contenu du diaporama en entier dans un seul fichier Markdown (en respectant la syntaxe Remark) ;
    • Sauvegarder de fichier en local (sur son poste) ou en distant (sur un serveur)
    • Faire glisser ce fichier sur la zone dédiée, sur la page d’accueil de Remarkise (ou entrer l’URL du fichier, si celui-ci est dans le cloud).

    Remarkise affiche alors un diaporama Remark, prêt à être visualisé à l’écran ou projeté.

    Respecter la syntaxe Remark

    La syntaxe utilisée pour générer des diaporamas avec framework Remark.js est reès simple

    1. Chaque diapositive est séparée de la suivante par trois tirets (placés entre 2 sauts de ligne).
    2. Le langage Markdown est utilisé pour structurer chaque diapositive (des #pour les titres, un double saut de ligne pour séparer les paragraphes, des__ et des * pour le gras et l’italique, des -pour les listes, des >pour les citations, des ` pour les lignes de code, etc. ).

    Uniquement pour les diaporamas réalisés avec Remark.js ou destinés à être automatiquement générés par Remarkise, d’éventuelles “classes” peuvent être utilisées. Elles sont appelées en tête du code d’une diapositive pour modifier le style d’une seule diapositive. Ces classes modifient le style de la présentation des contenus en fonction des styles CSS qui leur sont associés par défaut.

    Les classes Remark

    Pour intégrer une classe il faut simplement écrire :

    class: nom-de-la-classe, nom-d-une-autre-classe

    Les classes utilisées pour l’alignement vertical du texte dans la diapositive sont :

    • top (par défaut)
    • middle
    • bottom

    Les classes utilisées pour l’alignement horizontal du texte dans la diapositive sont :

    • left (par défaut)
    • center
    • right

    Voici un exemple de classes Remark positionnées en tête d’un diaporama constitué de 3 diapositives (les classes étant spécifiées en tête de la première diapositive, elle s’appliquent uniquement à cette diapositive) :

    class: center, middle
    
    # Test de présentation avec Remark
    
    ---
    
    ## Utilisation de la syntaxe Remark 
    
    1. chaque diapositive est séparée de la suivante par trois tirets ;
    2. le langage Markdown est utilisé pour structurer les diapositives ;
    3. en tête de diapositive, d'éventuelles classes sont appelées en syntaxe Remark (*class: className, otherClassName*) afin modifier la présentation de la diapositive.
    
    ---
    
    ## Utilisation de la syntaxe Markdown
    
    # Titre h1
    ## Titre h2
    ### Titre h3
    Texte de paragraphe normal, **gras**, *italique*, ***gras italique***, ~~barré~~, etc.

    Vous pouvez copier ce code à partir du site code-md pour créer un fichier Markdown avec l’éditeur Markdown de votre choix (StackEdit, Macdown, PanWriter, etc.)

    Faites un test en faisant glisser le fichier Mardown contenant le code ci-dessus sur la zone de drop de Remarkise.

    Les autres propriétés et valeurs intégrables dans le code Markdown

    *Cours en construction*

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    CC1-cours Com-Créa

    Fondamentaux de la communication

    Ce cours présente les fondamentaux de la communication, tels que je les structure dans le cadre de mon enseignement. Il s’adresse prioritairement aux étudiants en communication visuelle, aux futurs designers graphiques, designers UX-UI ou web-designers.

    Il s’agit d’un cours proposé en début de formation pour clarifier plusieurs notions. Ces notions sont ensuite abordées en détail dans le cadre d’autres disciplines (marketing, gestion de projet de communication, community management, SMO, etc.).

    Les différents types de communication

    La communication répondant à un besoin universel, elle est implantée dans tous les secteurs de l’activité humaine. Inventorier tous les domaines où s’exerce une communication professionnelle est une tâche difficile à finaliser. J’ai cependant essayé de lister quelques domaines clés et de les présenter sous une forme hiérarchisée avec Markmap.

    Communication sectorielle

    Un des critères de différenciation des différents types de communication est le secteur où s’exerce cette communication. Je vous propose une liste de plusieurs types de communication classés par secteur d’application.

    J’ai choisi le terme générique de “communication sectorielle” pour désigner l’ensemble des communications mises en place dans tel ou tel secteur. Le terme “communication sectorielle” est toutefois communément utilisé pour désigner les sous-ensembles d’un type de communication spécifique à un plus vaste domaine.

    • communication internationale ;
    • communication nationale ;
    • communication politique ;
    • communication économique ;
    • communication culturelle ;
    • communication religieuse ;
    • communication environnementale ;
    • communication scientifique institutionnelle ;
    • communication académique ;
    • communication d’entreprise ;
    • etc.

    ➜ Cette liste est développée dans une carte interactive dont vous pouvez vous procurer le code source en Markdown pour éventuellement la compléter. Utilisez Stackedit pour la personnalisation et Markmap pour la visualisation sous forme de carte heuristique.

    Quels sont les domaines dans lesquels vous souhaiteriez exercer votre métier de communiquant, après avoir validé vos titres professionnels ?

    Types de communication selon d’autres critères

    Le secteur d’activité n’est pas le seul critère de classement des différents types de communication. Il est possible de lister d’autres types de communication en choisissant le critère de la stratégie adoptée ou celui de la cible visée, etc. J’ai également tenté un classement hiérarchisé avec Markmap (cela peut être amélioré).

    Les critères choisis sont les suivants :

    • En fonction du contexte de communication ;
    • En fonction de l’identité des acteurs impliqués ;
    • En fonction du nombre des acteurs concernés ;
    • En fonction de la cible visée par une organisation commerciale ;
    • En fonction des stratégies de communication adoptées ;
    • En fonction de la thématique des contenus communiqués ;
    • En fonction du mode de diffusion des messages ;
    • En fonction des canaux sensoriels sollicités ;
    • En fonction des canaux médiatiques de publication.

    ➜ Vous pouvez avoir un aperçu interactif de cette carte interactive et j’ai mis à votre disposition le code source en Markdown.

    Principaux composants d’un projet de communication

    Pour fonctionner correctement, tous les types de communications inventoriés plus haut ont besoin de définir un plan de communication. Ce plan de communication prend en compte les éléments suivants :

    • le contexte de communication (le “marché”) ;
    • la stratégie de communication ;
    • les objectifs de communication ;
    • le public cible ;
    • le budget (moyens financiers) ;
    • les moyens techniques et humains à mettre en œuvre ;
    • les dispositifs de communication (ou médias) à utiliser ;
    • les messages à transmettre.

    Pour illustrer ce point, je vous propose de consulter les pages Web suivantes (en lien avec le secteur culturel) :
    • Qu’est-ce que la communication culturelle ;
    • Projets culturels : pourquoi et comment mettre en place une véritable stratégie de communication ;
    • 10 étapes pour une communication culturelle efficace.

    Canaux sensoriels et communication

    La communication s’effectue par des canaux sensoriels. Nous prendrons ici en compte les canaux visuel, auditif et tactile. En effet, ces canaux sont principalement utilisés dans le contexte professionnel qui nous concerne (voir plus haut).

    Les canaux gustatifs et olfactifs sont laissés de côté… Toutefois, l’odeur d’un imprimé fraîchement sorti de presse est un élément pouvant être pris en compte dans un projet de communication.

    En m’appuyant sur les canaux sensoriels, je distingue :

    • la communication visuelle ;
    • la communication auditive ;
    • la communication tactile.

    Ces types de communication s’associent pour former :

    • la communication audio-visuelle ;
    • la communication tactilo-visuelle ;
    • la communication audio-tactile.

    L’angle sensoriel peut focaliser notre attention sur la dimension perceptive de la communication. Celle-ci se définit alors par les modalités de perception des messages transmis visuellement, auditivement ou tactilement.

    Sous l’angle de l’émission du message, d’autres termes peuvent être employés :

    • communication écrite, graphique, gestuelle, non verbale, kinesthésique et dactylologique ;
    • communication orale, verbale et paraverbale ;
    • communication par le toucher.

    Voici une représentation sous forme de carte heuristique des liens entre les différents type de communication sensorielle :

    Carte mentale de la communication sensorielle

    Je vous propose de consulter cette carte sous forme interactive ou de copier son code Markdown pour la personnaliser avec Markmap

    Produits, dispositifs et projets de communication

    La communication visuelle, auditive ou tactile se concrétise, du côté des designers, par la réalisation de produits de communication conçus pour une perception du message transmis par les canaux sensoriels mentionnés. Ces produits (nommés aussi supports de communication) sont publiés afin que les messages transmis produisent sur un public ciblé, dans un contexte de communication précis, un effet attendu (objectif de la communication). Les produits de communication sont réalisés avec l’aide éventuelle d’outils numériques ou non-numériques.

    La prise en compte des canaux sensoriels de communication, des messages à transmettre, des objectifs de communication visés, du contexte de la communication, des techniques utilisées et du public ciblé définit un dispositif de communication.

    Les dispositifs de communication sont souvent désigné comme médias voire comme canaux de communication, notamment dans le secteur du marketing. Il y est question de communication média et hors média.

    Communication digitale ou numérique

    Il est souvent question aujourd’hui de communication digitale ou numérique. La réalisation des produits de communication passe le plus souvent par une phase de numérisation des informations à transmettre. La consultation-consommation des produits se fait par le biais d’appareils fonctionnant grâce aux technologies informatiques.

    Le terme “digital” et “numérique” s’applique donc potentiellement à tout produit ou dispositif de communication faisant appel aux technologies informatiques. Dans les faits, la communication digitale ou numérique désigne la communication Web ou hébergée (communication Internet), dans toute sa diversité.

    L’usage d’outils numériques n’est ni une fatalité ni une obligation, c’est un choix stratégique pris dans le cadre d’un projet de communication centré sur les besoins et les habitudes des acteurs du projet, en particuliers des utilisateurs finaux des produits de communication.

    Catégories de produits ou supports de communication

    Dans le cadre des pratiques professionnelles visées, je différencie quatre catégories de produits de communication :

    • les produits de communication imprimés (sur toutes sortes de supports imprimables) ;
    • les produits de communications projetés (sur des écrans opaques ou lumineux) ;
    • les produits de communications hébergés (sur des serveurs en ligne et consultables sur des appareils dédiés) ;
    • les produits de communications exposés (sur divers supports d’accrochage ou de fixation).

    Ces catégories ne sont pas exclusives et des produit de communication plurimédia sont fréquemment réalisés puis publiés par le biais de plusieurs dispositifs de communication ou médias (imprimés et hébergés, hébergés et projetés, etc.).

    Composants des produits ou supports de communication

    Chaque produit de communication, quel que soit le média par lequel il est publié, peut s’analyser en examinant deux composants fondamentaux :

    • les contenants (livres, brochures, diaporamas, sites Web, cadres sur cimaises, pages, diapositives, fenêtres de navigateur, posters, …) ;
    • les contenus (textes, images, sons, contenus mixtes, …).

    Ces contenants et contenus s’analysent à leur tour en prêtant une attention particulière à deux aspects importants de leur présentation :

    • la structure (structure des contenants et structure des contenus) ;
    • le style (style des contenants et style des contenus).
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    Cours annexes

    Créer des cartes mentales avec Markmap

    Dans ce cours, vous allez apprendre à utiliser l’outil en ligne Markmap. Cet outil permet de réaliser des cartes mentales heuristiques à partir d’une simple structure textuelle éditée en langage Markdown.

    Anticiper la réalisation

    Comme pour tout projet de communication, il est important de bien préparer ses contenus. Dans notre contexte, nous allons livrer au public (publier) une carte mentale heuristique. Il s’agit d’une arborescence centrée sur un sujet central à partir duquel se ramifient des sujets secondaires sur plusieurs niveaux.

    Voici la carte modèle proposée par Markmap à l’ouverture de sa fenêtre d’édition. Le texte permettant de créer cette carte est le code Markdown placé dans la partie gauche de l’éditeur.

    ➜ Pour vous aider à concrétiser ceci, je vous ai préparé un document en MarkDown que vous allez traiter de la manière suivante :

    1. visualiser le code Markdown dans votre navigateur
    2. sélectionner ce code et placer le code dans le presse-papier (couper tout le texte)
    3. coller le texte dans la fenêtre d’édition de Markmap (après avoir supprimé le code de démonstration proposé à l’ouverture de l’éditeur)

    Il est donc nécessaire d’avoir 2 onglets ou fenêtres de navigation ouvertes : celle qui pointe sur le contenu en ligne (le code Markdown mis à votre disposition) et celle qui pointe sur l’éditeur de Markmap.

    ➜ Si vous avez suivi les consignes formulées plus haut, vous devriez visualiser quelque chose qui ressemble à ceci (avec les légendes en moins) :

    La carte a été générée automatiquement à partir du code Markdown intégré dans la fenêtre d’édition de gauche. Nous ne sommes pas en présence d’un éditeur de code Markdown et nous ne disposons d’aucun bouton pour mettre le texte en gras ou en italique.

    Nous observons par ailleurs que, sur la carte, les titres de niveau 1 (codés avec un #) ne sont pas plus gros que les titres de niveau 2 (codés avec deux ##)

    Personnaliser la carte

    Je vous propose de personnaliser la carte en modifiant le code Markdown de manière à obtenir le rendu présenté ci-dessous. Les flèches bleues indiquent les changements attendus.

    L’apparence de la carte peut être également modifiée en utilisant les fonctionnalités accessibles dans la barre d’outils de l’éditeur de carte. Vous pouvez par exemple unifier la couleur des branches de la carte en cliquant sur le lien (bouton) Colorize.

    Cette opération ajoute un entête codé en langage YAML (utilisé notamment pour intégrer des métadonnées dans un fichier Markdown). Le code YAML est encadré par deux lignes de 3 tirets. dans notre cas, la couleur est indiquée en mode hexadécimal. Vous pouvez la remplacer par toute autre couleur, codée de la même manière, ou par le nom d’une couleur Web.

    Exporter la carte

    La carte ainsi générée est exportable dans deux formats. Un export HTML interactif (consultable avec un navigateur et intégrable dans une page Web) et un export SVG (consultable avec un navigateur et intégrable dans une page Web, mais non interactif).

    Le lien suivant pointe vers la carte personnalisée, mise en ligne sur un serveur distant : http://graphizm.fr/markdown/exo-markmap-03.html

    Ces deux fonctions d’exportation fonctionnent très bien avec Google Chrome mais font planter Vivaldi que j’utilise malgré tout quotidiennement… pour tout le reste 😉

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    Éditer un texte en Markdown

    Qu’est-ce que le langage Markdown ?

    Markdown est un langage de balisage léger créé en 2004 par John Gruber avec l’aide d’Aaron Swartz. Son but est d’offrir une syntaxe facile à lire et à écrire. Un document balisé par Markdown peut être lu en l’état sans donner l’impression d’avoir été balisé ou formaté par des instructions particulières. Wikipédia

    Je vous invite à lire l’article dont est extrait la citation ci-dessus (cliquez sur le lien “Wikipédia”)

    En moins de 10 mots : Markdown, c’est du code lisible par les humains !

    Avec quels éditeurs créer des fichiers Markdown ?

    Sur les postes de travail du Pôle Plurimédia du Greta-Auvergne, vous disposez des éditeurs Markdown et éditeurs de texte suivants :

    Salle 117 (salle Mac)

    Salle 116 (salle PC)

    Il y en a d’autres… mais il faut que je vérifie s’ils sont toujours là !

    Dans les 2 salles du pôle et chez vous…

    En utilisant des éditeurs en ligne, un simple navigateur permet d’éditer des document au format Markdown. Voici une sélection de quelques uns d’entre eux .

    Il en existe plusieurs autres, faites des recherches et testez-les. Vous me direz ce que vous en avez pensé 😉

    Pourquoi éditer en Markdown ?

    J’ai rassemblé sur une page Netboard les témoignages de quelques utilisateurs du Markdown. Je vous propose donc de vous rendre sur y-goguely.netboard.me pour en savoir plus.

    En apprendre davantage sur le langage Markdown

    Voici une liste de lien vers des articles en ligne ou des plateformes d’apprentissage sélectionnés pour vous permettre de vous familiariser avec le langage Markdown.

    Les sites en anglais peuvent être traduits automatiquement en français par le biais de votre navigateur.

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    Cours annexes

    Texte brut et texte enrichi

    Voici un résumé des informations apportées en cours concernant le texte brut et le texte enrichi. Plusieurs expérimentations ont accompagné ce cours.

    Comment voir le code d’un fichier ?

    • Tous les fichiers informatiques sont codés.
    • Les informations contenues (enregistrées) dans un fichier sont encodées dans un format (type de code) particulier
    • Le format de l’encodage permet ou non l’examen du code utilisé par un éditeur de texte (à ne pas confondre avec un traitement de texte)
    • Si le format d’encodage le permet, il est possible d’examiner le code d’un fichier informatique (texte, image ou son) en modifiant son extension et en imposant l’extension de fichier .txt
    • Cette modification de l’extension d’un fichier en .txt permet de visualiser le code utilisé avec TextEdit (sous macOs) ou Notepad++ (sous Windows). Ces deux applications sont des éditeurs de texte (et non des traitement de texte) !

    Attention : modifier l’extension d’un fichier ne modifie pas l’encodage du fichier. Cela indique juste au système informatique utilisé quel type d’application utiliser pour tenter de lire le fichier avec cette application installée sur le poste.

    Constats expérimentaux

    • Un fichier contenant des textes stylisés (gras, italiques, affichés dans telle ou telle police de caractères, etc.) est enregistré avec TextEdit au format .rtf (rich text file)
    • Le code d’un fichier .rtf code les informations de stylisation dans le fichier lui-même
    • Le code d’une capture d’écran enregistrée au format .png indique le format d’enregistrement du fichier en tête de son code
    • Le code d’un fichier enregistré au format Markdown correspond exactement au contenu textuel du document enregistré dans ce format (il en est de même pour les documents enregistrés au format .txt)

    Plus le codage d’un fichier est simple plus celui-ci est léger et facilement éditable. Les outils d’édition de texte nécessitent un apprentissage (… et donc souvent un changement d’habitude) mais personne ne revient en arrière après avoir expérimenté ce mode d’édition !

    Ce n’est pas parce que vous êtes aujourd’hui plus à l’aise avec Word ou avec InDesign que vos documents sont plus universels et davantage pérennes. Vous avez certainement déjà fait l’expérience de problèmes de version de documents. Imaginez ce qu’il en sera dans 5, 10 ou 20 ans !

    Tous les développeurs éditent leur documentation en Markdown et la publient en HTML. Ces deux langages sont des codages au format texte, édités avec des éditeurs de textes et non avec des traitements de texte ou des logiciels de mise en page.

    La solution Markdown

    Sans être la solution idéale, l’édition de texte avec un éditeur Markdown présente pour le moment de réels avantages, notamment pour les rédacteurs Web. Un cours entier est dédié à ce format et un autre à l’utilisation de StackEdit, un éditeur Markdown en ligne.

    Je vous invite à consulter les ressources suivantes :

    En savoir plus sur la question

    Le sujet peut paraître insignifiant à celui ou celle qui débute sa formation de designer graphique ou de web-designer. Il est pourtant crucial de réfléchir à cette question, dans un contexte d’échange de textes entres rédacteurs et développeurs, entre clients et graphistes, entre équipiers fonctionnant avec des outils différents sur des plateformes différentes.

    Voici une listes d’articles sélectionnés pour vous aider à saisir les enjeux de l’usage du texte brut dans le secteur professionnel vers lequel vous vous dirigez. Ils sont listés des plus simples aux plus compliqués (ou complets, si vous préférez…). Les deux articles présentés sur Wikiwand approfondissent l’aspect technique de la question.

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    Cours annexes

    Utiliser Deskyo

    Simple d’utilisation, la plateforme Deskyo permet de disposer de tous ses favoris en ligne, à partir de tous vos périphériques. Deskyo est donc un gestionnaire de favoris. Si ceux-ci sont bien classés (cela ne tient qu’à vous…), vous disposez d’une base de signets toujours accessible, quel que soit le navigateur et le poste ou l’appareil que vous utilisez.

    Deskyo permet donc de classer (manuellement) des favoris / signets / bookmarks / URL / adresses Web (tous ces termes sont pratiquement synonymes) dans des dossiers / répertoires / collections.

    Le partage des favoris n’est pas autorisé, en sorte que vos collections de liens restent privées. Vous seul avez accès à vos signets !

    Deskyo permet d’exporter au format HTML l’ensemble de tous les liens collectés, dans une page structurée respectant le classement effectué. Une fonctionnalité supplémentaire permet aux abonnés Premium de partager une collection de liens particulière (tous les favoris placés dans un dossier).

    La génèse de Deskyo est détaillée par son fondateur, Stéphane Gloriot, sur le forum de la plateforme Openclassrooms. Un article, publié sur Blogger, présente brièvement Deskyo et en détaille les fonctionnalités.

    Si la sauvegarde des liens nécessite plusieurs clics, cela permet de conserver en mémoire les classements effectués. Ce travail de classement est un excellent moyen pour fixer dans son esprit des concepts nouveaux et les articuler convenablement entre eux.

    Deskyo et la validation des titres professionnels

    Dans le cadre de la préparation à la validation des titres professionnels IMeP et CDUI, vous devez être capables de prouver au jury que vous effectuer sérieusement une veille informationelle et technologique en lien avec le métier que vous envisagez d’exercer.

    Deskyo est un moyen d’atteindre cet objectif. Toutefois, l’outil numérique n’effectue pas le classement à votre place et il n’émet aucun avis sur la pertinence des liens collectés ! C’est donc à vous d’utiliser cette plateforme de manière cohérente. Vous n’y parviendrez pas du premier coup mais vous affinerez votre système de classement au fil de vos collectes.

    Quelques astuces d’utilisation

    Changer l’image de fond du bureau de Deskyo

    Pour modifier l’image devant laquelle s’affichent les dossiers/collections ou les signets/favoris sur le bureau de Deskyo, faites un clic droit à droite d’un des signets ou dossiers (en dehors de l’élément mais pas trop loin tout de même…).

    Un menu contextuel s’affiche et vous propose de “Personnaliser l’affichage”. Vous pouvez choisir une des images proposées ou parcourir votre ordinateur pour choisir l’image voulue. Prévoyez une image assez grande en pensant à vos écrans de bureau 😉

    Manipuler les éléments épinglés sur le bureau de Deskyo

    Comme vous le voyez sur le bureau de Deskyo, les éléments affichés présentent un petite épingle dans le coin supérieur droit. Cela indique que ces éléments affichés sont de simples alias / raccourcis / accès rapides pointant vers les éléments archivés sur le serveur de l’application.

    En survolant les éléments avec le curseur de la souris, une zone grisée s’affiche et présente trois icônes permettant chacune d’effectuer des actions spécifiques.

    • les 6 petits points permettent de déplacer l’élément
    • le petit “i” affiche au survol des infos supplémentaires pour les éléments situés à l’intérieur des collections… mais sur le bureau seul s’affiche le nom de l’élément !
    • les 3 points superposés permettent d’accéder à un menu permettant notamment de renommer le raccourci / alias (mais pas le dossier placé le répertoire des collections) ou de supprimer l’alias (et conserver toutefois le dossier original).
    Catégories
    Cours annexes

    Utiliser StackEdit

    Dans ce cours nous allons apprendre à utiliser le langage Markdown pour structurer un article destiné à la publication Web, en nous appuyant sur les fonctionnalité d’une application en ligne : StackEdit. Nous verrons aussi, pour ceux que cela intéresse, comment exporter au format HTML les contenus structurés avec StackEdit.

    StackEdit est un éditeur Markdown en ligne ergonomique, facile à prendre en main et parfaitement adapté à la structuration de contenus textuels.

    Ses fonctionnalités permettent (entre autres choses…) de publier des contenus directement sur les principales plateformes de blogging. Elles permettent aussi d’éditer les contenus des sites construits avec des CMS basés sur Markdown (Pico, Grav, Yellow, etc)

    StackEdit est aussi un outil convivial pour tenir un journal de formation (en tant qu’apprenant) ou un journal pédagogique (en tant que formateur).

    Présentation de StackEdit

    Le fichier immédiatement visible au lancement de l’application est un texte d’accueil en anglais (intitulé “Welcome”). Dans Chrome, un clic droit dans la zone des boutons de formatage du texte (bandeau noir) permet d’accéder à la traduction en français. Tout est expliqué… ou presque, et cela devient un peu compliqué vers la fin du document !

    Nous disposons d’une fenêtre (ou zone) d’édition — à gauche — et d’une fenêtre (ou zone) de prévisualisation — à droite .

    Les boutons placés entre les 2 zones verticales permettent de gérer l’affichage des différentes zones.

    Les boutons situés en haut à gauche et en haut à droite permettent d’ouvrir des menus complémentaires. Le menu de gauche répertorie vos documents et celui de droite permet d’accéder à de nombreux sous-menus.

    Test de codage Markdown

    Je vous propose de coder en Markdown un texte très simple, dans un document que vous intitulerez “test”. Voici la première partie du texte à coder :

    Rien de compliqué ! Il est vrai que le code Markdown en gris clair ne se voit pas très bien… Si vous ne parvenez pas à coder en Markdown en saisissant le bon code, vous pouvez toujours utiliser les boutons de la barre d’outils noire (ou barre de formatage, au dessus de la zone d’édition).

    Si vous souhaitez voir une liste de toutes les balises Markdown pour mieux vous y retrouver (ou tester l’utilisation d’autres balises), cliquez sur le bouton avec le signe # (en haut à droite), puis cliquez sur l’onglet “Markdown cheat sheet”.

    Pour ceux qui souhaitent aller un petit peu plus loin, voici la deuxième partie du texte à coder :

    Vous pouvez accéder au code Markdown de l’exercice finalisé sur graphizm.fr.

    Exporter le fichier test en .md

    Vous savez baliser en Markdown des titres, des paragraphes, des listes à puces ou ordonnées, des citations… C’est super ! Il est grand temps maintenant de sauvegarder votre travail.

    Le document saisi dans StackEdit est automatiquement sauvegardé dans notre navigateur. C’est cool mais pour plus de sûreté vous allez exporter sur votre bureau le fichier “test”, en utilisant le format markdown (extension .md).

    ➜ Un clic sur l’icône de StackEdit pour ouvrir les onglets supplémentaires… Ouvrez l’onglet “Import/export”. Choisissez “Export as Markdown” et nommez votre fichier selon les règles de nommage apprises 😉

    Saut de ligne et saut de paragraphe

    Les éditeurs Markdown gèrent de manière très simple les sauts de ligne et les sauts de paragraphe. Cependant nos habitudes de traitement de texte nous amènent à répéter la même erreur.

    En effet, avec StackEdit (et tout éditeur Markdown) il faut saisir 2 retours à la lignes (taper 2 fois sur la touche “entrée”) pour coder un saut de paragraphe. Un simple retour à la ligne code un saut de ligne (un <br> en HTML).

    Je vous propose de visualiser un exemple en copiant le texte de la capture d’écran ci-dessus (codé en Markdown) dans StackEdit. ➜ Exportez le document en “plain HTML” ou en “Styled HTML” pour voir comment le texte s’affiche dans un navigateur.

    Ce point est très important en matière de structuration rédactionnelle du texte pour le Web. En effet, pour ce type de publication, il convient de rédiger des paragraphes concis, traitant d’une seule idée à la fois. Évitez dans la mesure du possible les sauts de ligne au sein d’un même long paragraphe. Vous avez pu constater à quel point cela était une source de confusion dans l’exemple proposé plus haut.

    ➜ Jetez un œil sur cet article du site audreytips.com et interrogez-vous sur ce qu’apporte le découpage en paragraphes courts (3 ou 4 phrases maximum).

    Exporter le fichier en HTML

    Cette partie concerne les apprenants ayant le besoin ou l’envie de créer des pages Web pour les consulter en local (sur leur poste de travail) ou en distant (après les avoir mis en ligne).

    Un des point les plus intéressants de StackEdit concerne la qualité de l’export au format HTML. En effet, la plateforme propose plusieurs modalités d’exportation et le code généré par StackEdit est particulièrement propre.

    L’exportation en HTML débute comme l’exportation en Markdown (icône de StackEdit et onglet “Import/export”). Cliquez ensuite sur l’onglet “Export as HTML”. Les recommandations concernant le nommage des fichiers exportés restent valables !

    Parmi les options proposées à l’exportation, 2 d’entre elles nous intéressent plus particulièrement : l’option “Styled HTML” et l’option “Styled HTML with TOC”. TOC est l’acronyme de “Table Of Content” (table des matières ou sommaire…). En effet, ces deux options génèrent des pages HTML prêtes à la publication en ligne.

    L’option par défaut “Plain HTML” génère une page HTML dans laquelle figure seulement le contenu du <body> (la structure à partir du <h1>). Une telle page est lisible en local par un navigateur mais elle ne contient aucune instruction CSS et n’est pas publiable en l’état. Cette option est cependant utilisable quand il s’agit de copier une partie du code pour le coller dans un gabarit de site, par exemple.

    ➜ Faites des tests d’exportation en HTML en utilisant les différents formats proposés. Examinez le rendu dans le navigateur des fichiers HTML et jetez un œil sur le code source.

    Vous constaterez qu’avec les 2 options “Styled HTML” et Styled HTML with TOC”, la feuille de style utilisée n’est pas incorporée dans le fichier HTML mais appelée depuis le serveur de StackEdit.

    Cela nous ouvre des perspectives de personnalisation de la page exportée. En effet, en modifiant le lien d’appel de la feuille de style, nous pourrons faire pointer ce lien vers un dossier “css” placé à la racine du fichier HTML (dans le même dossier que le fichier HTML) puis vers une feuille de style de notre choix (placée au préalable dans le dossier “css”).

    L’export avec l’option “TOC” génère un fichier HTML incorporant une colonne latérale dans laquelle s’affiche un sommaire reprenant le titre de niveau 1 et les sous-titres de niveau h2 du texte structuré dans Stackedit.

    StackEdit est donc aussi un éditeur de pages Web, très simple d’utilisation, permettant de générer des documents agréables à lire et diffusables sur toutes les plateformes (le format HTML est universel…).

    Utiliser du HTML directement dans StackEdit

    Importer un fichier HTML

    StackEdit permet d’importer des fichiers HTML via l’onglet “Import/export ». Vous accédez à 2 boutons d’importation :

    • Import Markdown
    • Import HTML

    Le second bouton permet de transformer automatiquement une page HTML en page Markdown ! Génial, non ?

    Saisir du code HTML dans la fenêtre d’édition

    Il est possible d’insérer des balises HTML dans le code Markdown. On peut ainsi compléter la structuration du texte en introduisant des commentaires dans le code ou intégrer des signes conventionnels augmentant l’accessibilité de la page Web.

    On peut aussi anticiper la stylisation en insérant des espaces insécables entre les mots et les signes de ponctuation. On peut encore anticiper l’adaptativité aux écrans mobiles (ou entre les mots d’une expression qu’on voudrait voir toujours sur la même ligne).

    Dans StackEdit, il n’est cependant pas possible d’utiliser l’élément <span> pour intégrer une instruction CSS en ligne (… inline style, en anglais), comme dans l’exemple ci-dessous.
    <span style="color: red;">Texte en rouge</span>

    D’autres éditeurs Markdown permettent l’utilisation des instructions css en ligne.

    Lectures et vidéo en ligne

    Voici une liste de quelques sites parlant de StackEdit :

    Voici maintenant une vidéo en français traitant de StackEdit :

    Catégories
    CC1-cours Com-Créa

    Construire un nuancier accessible

    Ce cours concerne la création d’un nuancier dont les couleurs sont étagées de telle sorte qu’elles respectent la norme d’accessibilité la moins contraignante (AA Large). Des ressources sont mises à disposition pour créer des nuanciers respectant la norme AA.

    La construction d’un nuancier étagé normalisé permet de disposer de couleurs garantissant la visibilité optimale des textes, quelque soient les couleurs utilisées l’une sur l’autre.

    Construire des nuanciers répondant à la norme AA Large

    Dans un premier temps, nous souhaitons utiliser, pour la stylisation des textes d’un document, des couleurs contrastées répondant au moins à la norme d’accessibilité AA Large. Il s’agit de la norme d’accessibilité la moins contraignante. Elle correspond à un ratio de contraste supérieure à 3 (WCAG 2.0).

    Il est donc nécessaire de s’assurer que le ratio de contraste entre deux couleurs du nuancier soit supérieur ou égal à 3. Cette contrainte peut se formuler ainsi : les couleurs du nuancier doivent avoir une différence de luminosité, en mode HSLuv, au moins égal à 40%.

    Cet écart de luminosité de 40% vous est indiqué pour vous dispenser des contrôles de ratio de contraste. Une marge de sécurité vous est ainsi accordée et la lisibilité n’en est que meilleure ;-).

    Nuanciers intégrant le blanc OU le noir

    Plusieurs type de nuanciers peuvent être construits à partir des contraintes fixées préalablement. Les nuanciers seront caractérisés par la luminosité des couleurs qui les composent.

    • (100 à 80%) + 40% + 0% = couleur claire + couleur moyenne-foncée + noir
    • 100% + (60 à 40%) + 0% = blanc + couleur moyenne + noir
    • 100% + 60% + (20 à 0%) = blanc + couleur moyenne-claire + couleur foncée

    Parmi ces trois nuanciers, seul celui du milieu intrègre à la fois le blanc et le noir.

    ➜ Vous pouvez utiliser une palette de couleurs moyennes normalisées pour composer des nuanciers de 3 couleurs régulièrement étagées, intégrant le noir et le blanc. Ils répondent à une norme d’accessibilité plus contraignante (norme AA – ratio de contraste supérieur ou égal à 4,5).

    Liste de couleurs moyennes normalisées

    Les nuancier créés avec la palette ci-dessus entrent dans la catégorie :

    • 00% + (60 à 40%) + 0% = blanc + couleur moyenne + noir
      (avec valeur médiante proche de 50%)

    ➜ Un moyen simple de créer ce type de nuancier consiste à utiliser le site hsluv.org pour sélectionner une couleur de valeur médiante (l’outil s’ouvre par défaut sur la palette des couleurs dont la luminosité est de 50%).

    Nuancier n’intégrant ni le blanc ni le noir

    Un seul type de nuancier peut être construit en tenant compte des contraintes fixée, sans intégrer ni le blanc ni le noir.

    • (95 à 90%) + 50% + (10 à 5%) = couleur très claire + couleur moyenne + couleur très foncée

    On peut essayer d’intégrer des couleurs très claires allant jusqu’à 85% de luminosité et des couleurs très foncées allant jusqu’à 15% de luminosité. Il faut s’assurer alors que le ratio de contraste avec la couleur médiante est supérieur à 3 (normee AA Large). L’écart de luminosité est alors de 35% et avec certaine teintes, cela n’est pas suffisant pour entrer dans la norme.

    Exercices pratiques

    • La sélection des couleurs s’effectue sur le site hsluv.org.
    • Le contrôle du ratio de contraste s’effectue sur le site colorable.jxnblk.com.
    • La présentation des nuanciers se fait sur une page print ou web, en mode RVB. Plusieurs modèles sont utilisables sur Canva dont celui-ci. (faire une recherche de modèles Canva avec l’expression clé ”color palette”).
    Suggestion de présentation

    Premier exercice

    ➜ Construire un nuancier de 3 couleurs étagées répondant à la norme AA Large et intégrant le noir et le blanc, de telle sorte que ce nuancier puisse être utilisé dans le secteur des cosmétiques haut de gamme. Proposer une variante répondant à la norme AA.

    Deuxième exercice

    ➜ Construire un nuancier de 3 couleurs répondant à la norme AA Large et intégrant ni le noir ni le blanc, de telle sorte que ce nuancier puisse être utilisé dans le secteur des jouets pour enfants. Comment faire pour proposer une variante répondant à la norme AA ?

    Remarques

    Utiliser des couleurs supplémentaires

    Les nuanciers envisagées plus haut ne peuvent pas intégrer plus de 3 couleurs étagées. L’intégration de couleurs supplémentaires nécessite soit de les choisir en tant que couleur de substitution (de même valeur que l’une des 3 couleurs initiales) soit de formuler des interdits (ou des obligations). Les couleurs ne présentant pas un ratio de contraste suffisant ne peuvent être utilisées l’une sur l’autre. Un tableau récapitulatif peut alors être édité en utilisant un outil comme Contrast Grid.

    Utiliser des palettes étagées prédéfinies

    Pour gagner un peu de temps, il est envisageable de construire des nuanciers accessibles en utilisant des palettes normalisées disponibles en ligne. J’en propose quelques-unes à cette adresse : https://graphizm.fr/couleurs/palettes-accessibles/. Il est facile de créer à l’aide de ces palettes des nuanciers entrant dans les catégories :

    • (100 à 80%) + 40% + 0% = couleur claire + couleur moyenne-foncée + noir
    • 100% + (50%) + 0% = blanc + couleur moyenne + noir
    • 100% + 60% + (20 à 0%) = blanc + couleur moyenne-claire + couleur foncée

    Le pourcentage de luminosité des couleurs proposées, mesuré en mode HSLuv, est proche des valeurs indiquées ci-dessus.

    Palette interactive de couleurs normalisées

    Des chartes chromatiques institutionnelles

    Plusieurs institutions ou entreprises ont mis au point des palettes normalisées. Parties intégrantes de leur charte graphique, ces palettes sont publiées en ligne. Voici les palettes de la société IBM et celle du gouvernement des États-Unis.

    Charte chromatique d’IBM (notation CMJN)

    Utiliser des outils dédiés

    Il existe également des outils en ligne pour créer des nuanciers accessibles. Leur prise en main nécessite toutefois une motivation certaine ;-). En voici quelques uns :

    Catégories
    CC1-cours CC1-exos Com-Créa

    Utiliser les couleurs en design graphique

    Ce cours est une liste de références en ligne sur la couleur, complétée par des exercices simples.

    La couleur au quotidien

    La place de la couleur

    Le lexique de la couleur

    Activité en préambule
    Listez les termes que vous utilisez pour décrire la couleur et ses variations. Ajoutez à ces termes ceux que vous allez découvrir en consultant les sites mentionnés ci-dessous.

    Il est nécessaire de clarifier le sens des termes que nous utilisons. Qu’est ce qu’une couleur assourdie, une couleur rompue, une couleur rabattue, une teinte désaturée, une couleur dominante ou tonique, un camaïeu de couleurs ?

    Un concept voisin de la saturation : le chroma ou la chromaticité

    Exercice
    Sur l’illustration ci-dessus, extraite du sélecteur d’andrewwerth.com , dans quelle direction s’échelonne la luminosité ?

    L’échelle de variation de la chromaticité varie entre une couleur donnée (plus ou moins lumineuse et saturée) et son équivalent sur une échelle de gris. Autrement dit, toutes les couleurs présentes sur une échelle de chromaticité ont la même valeur (ou degré de luminosité).

    La symbolique des couleurs

    Exercice
    Répondez au sondage lancé par le site pourpasunrond.fr

    Couleurs et cultures

    Couleurs et émotions

    Les usages des couleurs

    Couleurs et marketing

    Couleurs et identités visuelles

    Couleurs et secteurs d’activité

    Interface de picular.co

    Exercice
    Faites des recherches de couleurs dans picular.co en utilisant exactement les expressions suivantes :

    • yaourt
    • yaourt bio
    • yaourt 0%
    • voiture
    • voiture de sport
    • parfum
    • parfum de luxe
    • lait entier
    • lait demi-écrémé
    • lampe de chevet
    • lampe de bureau
    • chaussure femme
    • chaussure homme
    • magazine de voyages
    • magazine de mode
    • etc.

    La perception de la couleur et les normes d’accessibilité

    Discrimination chromatique

    Exercice
    Faites le test de discrimination chromatique proposé par le site de X-Rite. Si vous constatez une difficulté à distinguer certaines nuances, refaites le test une seconde fois.

    Simulation des troubles de la vision des couleurs

    Perception contextuelle des couleurs

    Normes d’accessibilité

    Les normes d’accessibilité mettent l’accent sur la nécessité de distinguer la forme sur le fond, pour toutes les personnes, y compris celles qui ne peuvent pas distinguer toutes les couleurs. ces normes mettent donc l’accent sur le contraste de luminosité entre la forme et le fond sur lequel elle se détache. Le contraste de luminosité entre deux couleurs joue un rôle clé dans la lisibilité des textes affichés avec ces couleurs

    La notation informatique de la couleur

    Les mélanges ou synthèses de couleurs

    RGB (ou RVB) cv CMJN

    Image provenant du site mitaki-design.com

    RGB, RGBa et notation hexadécimale

    Le système de notation RVB (ou RGB) et le système de notation hexadécimal répondent au même besoin : indiquer au système informatique une valeur entre 0 et 255 pour chaque canal de couleur primaire, en synthèse additive.

    Exercice
    Pour ceux qui souhaitent s’entrainer à manipuler les couleurs en mode RVB (ou RGB), il existe un jeu intéressant sur CodePen. Il s’agit de deviner, parmi plusieurs couleurs, celle qui correspond aux paramètres affichés.

    Les systèmes adaptés à nos discours sur la couleur

    Image extraite de l’article “Utiliser HSL pour vos couleurs, sur lacascade.io

    Bien qu’incohérent sur les plans perceptif et normatif, HSL a toujours des défenseurs convaincus :

    Exercice

    Les systèmes adaptés au discours utilisent des paramètres qui nous permettent de caractériser les couleurs que nous souhaitons utiliser de manière plus intuitive. Cependant, les valeurs chiffrées qu’ils nous transmettent ne sont pas fiables d’un point de vue perceptif et normatif !

    Les systèmes adaptés à notre perception de la couleur (et à nos discours)

    Comparatifs des systèmes HSLuv et HSL

    Les systèmes adaptés à notre perception nous donnent des informations fiables sur la teinte, la saturation et la luminosité d’une couleur. Cette fiabilité est renforcé par la cohérence entre les informations que me transmettent ces systèmes et celles que nous indiquent les systèmes de contrôle de l’accessibilité des données colorées

    Le système de Munsell (système HVC, Hue – Value – Chroma)

    Les modes colorimétriques dans la suite Adobe

    Les sélecteurs-convertisseurs de couleurs

    Exercices

    • Essayez de paramétrer un vert olive ou un bleu turquoise avec un sélecteur CMJN, RVB ou héxadécimal et un sélecteur HSL, HSV ou LCH (utiliez par exempleles sélecteurs proposés par w3schools. Avec quel outil et quel système de couleur parvenez-vous le plus facilement à paramétrer la couleur que vous avez en tête ?
    • Vérifiez la fiabilité des valeurs proposées par les convertisseurs en croisant les conversions. Utilisez par exemple le sélecteur Munsell-rgb-hex et vérifiez la luminosité des couleurs d’une même échelle de chromaticité dans le sélecteur hexa-hsluv.
    • Notez, pour une même couleur, les différentes positions des curseurs dans les systèmes de paramétrage présentés dans l’interface de l’outil Lch and Lab colour and gradient picker. Pour une même couleur, notez par exemple les différentes valeurs de Hue dans les différents modes. Examinez également les valeurs de luminosité et de saturation.

    Nous constatons qu’une couleurs utilisée à l’écran se paramétre de plusieurs manières mais, en fin de compte, la couleur paramétrée correspond à une seule valeur en notation héxadécimale.

    La théorie des couleurs

    La théorie des couleurs et de leur harmonie

    Image extraite du site wix.com

    Les outils basés sur la théorie des couleurs

    Limites de la théorie des couleurs

    Les outils basés sur la théorie des couleurs présentent les couleurs dans un rapport qualitatif harmonieux basé sur la seule teinte. Ces outils ne tiennent pas compte du rapport quantitatif des couleurs. Ils ne guident pas les utilisateurs sur le paramétrage de la saturation, de la chromaticité et de la luminosité pour obtenir un accord harmonieux.

    La construction des nuanciers

    Outils de construction de palettes accessibles

    Outils de contrôle du contraste des couleurs

    Interface de Colorable

    Exercices

    • Construisez un nuancier étagé de 3 couleurs, respectant la norme AA Large, à partir d’une sélection aléatoire de 3 couleurs sourdes (avec Muted Colors sur CodePen).
    • Construisez (avec Color Review et Colorable), à partir d’une photo, un nuancier étagé accessible respectant la norme AA.

    Outils de construction de nuanciers

    Exercices

    • Construisez un nuancier de 5 couleurs, basé sur un accord complémentaire, en utilisant le mode TSL (avec la roue chromatique d’Adobe Color). Vérifiez l’accessibilité du nuancier en utilisant d’une part les options de l’outil et en utilisant d’autre part un outil de vérification du contraste.
    • Construisez un nuancier de 3 couleurs (avec Data Color Picker) et vérifiez son accessibilité.
    • Construisez un nuancier étagé de 5 couleurs à partir d’une photo (avec Image Picker) et vérifiez son accessibilité.
    • Il est impossible de construire un nuancier accessible de plus de 3 couleurs ! Comment utiliser les nuanciers de plus de 3 couleurs en tenant compte des impératifs de l’accessibilité ?

    La roue chromatique d’Adobe Color impose des nuanciers de 5 couleurs. L’outil garantit une accessibilité qui se révèle non conforme aux normes du WCAG !

    Outils de construction de dégradés étagés

    Exercice

    • Construisez un nuancier étagé de 3 couleurs, respectant la norme AA Large, en utilisant l’outil Lch and Lab colour and gradient picker et l’outil ColorKit. Quel est l’outil le plus approprié pour construire des nuanciers étagés normalisés (accessibles) ?

    Utilisation de la couleur en communication visuelle

    Utilisation en design hébergé

    Outils utiles

    Conseils pratiques

    Exemples

    Utilisation en design imprimé

    Utilisation en design projeté

    Propositions perfectibles

    Exercice

    • Vérifiez le contraste de luminosité entre les couleurs proposées par slidescarnival.com. Qu’en concluez-vous ?

    Prendre en compte la répartition quantitative des couleurs ne suffit pas ! La présentation visuelle nécessite de prendre en compte la norme AAA Large (voire AAA) pour garantir une bonne visibilité des textes dans les conditions de projection sur écrans blancs opaques.

    Utilisation en design plurimédia

    Utilisation en peinture et illustration

    Les sites généralistes de référence sur la couleur