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CC3-cours Com-Créa

Schémas de synthèse

Ce cours présente une série de schémas de synthèse, conçus dans le but de vous permettre d’avoir un aperçu global de l’ensemble des sujets abordés en formation Com-Créa.

La plupart des schémas présentés mettent en évidence une relation chronologique entre des opération de design graphique. La manière dont ces opérations se succèdent dans la pratique est souvent itérative, c’est à dire qu’une série d’opérations est souvent répétée avant de passer à la suite du processus.

Améliorer une mise en page (CC niveau 1)

Le cycle éditorial

Le cycle éditorial peut se résumer en 6 étapes désignées chacune par un terme commençant par la lettre P :

  • Préparation (définition du projet, planification, etc.)
  • Production de contenus (réalisation textes, images, etc.)
  • Présentation (mise en page, écran, diapo, etc.)
  • Publication (reproduction, diffusion, etc)
  • Post-publication (suivi, mises à jour, etc.)
  • Préservation (archivage, indexation, etc.)

Ramené à 4 étapes, le cycle éditorial se résume aux étapes suivantes (les 4 P) :

  • Préparation (définition du projet, brief, documentation)
  • Production de contenus (réalisation des textes, des images, des des graphiques, des cartes, des infographies, etc.)
  • Présentation (mise en page, en écran ou en diapo, pré-publication, etc.)
  • Publication (reproduction, diffusion, suivi de publication, archivage, débrief)

Développé en 8 étapes, le même cycle voit se succéder les étapes suivantes :

  • Préparation (définition du projet, brief, documentation)
  • Pré-Production (choix de la stylisation et de la structuration des contenus)
  • Production de contenus (mise au point des textes, des images, des graphiques, des cartes, des infographies, etc.)
  • Post-Production (choix de la structuration et de la stylisation du support)
  • Présentation (mise en page, mise en écran, mise en diapo, etc.)
  • Pré-Publication (validation des maquettes finalisées)
  • Publication (reproduction, impression, hébergement, stockage, diffusion)
  • Post-Publication (promotion, suivi de publication, archivage, débrief)

Les opérations de création graphique

Les étapes de la création graphique proprement dite (entre préparation et publication) se résument en 3 opérations :

  • Structuration
  • Stylisation
  • Composition

Chacune de ces étapes se résume à son tour par une série de choix et d’opérations primordiales. La structuration combine 3 opérations clés, la stylisation combine 7 choix (dont 3 choix primordiaux) et la composition combine 3 choix importants (de nombreux autres s’ajoutant à ces derniers).

Le contraste, en phase de composition, peut être remplacé (ou complété) par le choix de l’orientation, du rythme ou des proportions.

Concevoir, présenter et finaliser un logo (CC niv 2)

Le brief

Tout projet de communication visuelle commence par un brief. Les lettres BRIEF synthétisent le déroulement de la première étape de tout processus de design graphique :

  • Brief — questionnement
  • Recherches — documentation thématique
  • Information — prise en compte du contexte d’utilisation
  • Empathie — prise en compte de l’expérience des utilisateurs
  • Formulation — rédaction d’un cahier des charges précis (avec reformulation des attentes du commanditaire ou du client)

Les étapes de création d’un logo

La création d’un logo suit une série de 8 étapes, du brief à la finalisation de la charte graphique ou de la planche de marque :

  • Brief (rédaction d’un cahier des charges)
  • Tendances (réalisation d’une moodboard)
  • Styles (mise au point d’une planche de synthèse avec nuancier, combo typo, formes, etc.)
  • Recherches (production d’une planche manuscrite et d’une planche vectorielle)
  • Propositions (présentation de 3 propositions : 1 sûre, 1 originale et 1 créative)
  • Validation (acceptation d’une seule proposition ou d’une combinaison de plusieurs propositions)
  • Déclinaisons (développement d’une véritable identité visuelle)
  • Charte graphique (livraison d’une planche de marque plus ou moins détaillée)

Un débrief est envisageable en fin de processus.

Dans un contexte de production où il s’agit avant tout de gagner du temps, un processus court est envisageable (fléchage ocre ci-dessus) :

  • Brief
  • Recherches
  • Propositions
  • Validation

Lors des mises en situation professionnelles ou TP, en fin de niveaux 2 et 3, le processus adopté est le suivant :

  • Brief
  • Planche de tendances
  • Recherches manuscrites et vectorielles
  • Validation
  • Planche de marque (charte graphique simplifiée)

Illustrer des produits de communication (CC niv 3)

La mise en œuvre d’un projet de communication visuelle (création d’une mascotte, par exemple) suit les mêmes étapes que la création d’un logo. La dernière étape est remplacée par la livraison des éléments attendus pour l’impression ou la publication en ligne.

Les points abordés au niveau 3 dans le cadre d’un projet d’illustration de produits de communication se résument en 3 opérations dont les premières lettres forment l’acronyme MDR :

  • Modularisation (pour optimiser les déclinaisons)
  • Développement (pour diversifier les modes de publication)
  • Rationalisation (pour gagner globalement du temps)

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L’illustration modulaire

Dans ce cours, vous allez prendre connaissance des principes de l’illustration modulaire, de son potentiel et de ses limites.

Définir l’illustration modulaire

Dans le contexte de l’illustration et du graphisme, le principe de modularité correspond à la possibilité d’assembler des éléments graphiques simples (nommés modules) pour construire une image.

Illustration modulaire ornementale

Dans une approche ornementale, le module graphique est une forme simple, souvent géométrique, facile à juxtaposer dans les 2 dimensions du plan. Le plus souvent, le module s’inscrit dans un carré. Il peut cependant facilement s’inscrire dans un hexagone ou un triangle.

L’illustration modulaire ornementale n’est pas nécessairement répétitive, comme le sont les textures formées de motifs juxtaposés et répétés à l’infini.

Le dessin d’un module ornemental peut être abstrait ou figuratif. Sur la capture d’écran ci-dessous, la première composition est un assemblage de d’éléments figuratifs évoquant la nature.

Illustration modulaire ornementale programmée

Le principe de construction modulaire est facilement programmable. Il existe donc des applications permettant de construire automatiquement des images modulaires ornementales.

PatternPad permet de personnaliser de nombreux paramètres, même si la composition finale est mise au point de manière aléatoire. Cette application autorise le paramètrage de pourcentage d’occupation des motifs dans l’espace de composition. Les compositions sont exportables au format SVG (exploitable avec Adobe Illustrator).

Couverture aléatoire de motifs sur 50% de la grille de composition

Illustration modulaire figurative

Une illustration modulaire figurative ne s’inscrit pas nécessairement dans une grille. Les modules à assembler sont juxtaposés ou superposés pour former l’image voulue.

Personnages modulaires

Tous les personnages ci-dessous sont composés d’éléments modulables, à la manière des 2 personnages ci-dessus.

Source : https://www.humaaans.com/

On trouve de nombreuses ressources en ligne pour assembler des éléments dessinés en vue de composer des illustrations adaptées à différents besoins graphiques.

Illustration modulaire de cycliste

Décors isométriques

La composition par assemblage de modules permet, en remplissant certaines conditions, de simuler un espace en 3 dimensions. C’est notamment le cas de l’illustration isométrique dont le potentiel a été pleinement utilisé dans le secteur des jeux vidéos.

Faire varier le style d’une illustration modulaire

À partir du moment où vous disposez des éléments modulables avec lesquels vous envisagez de composer vos illustrations, vous pouvez faire varier le style de vos illustrations en jouant sur de nombreux paramètres.

Faire varier la surface et le trait

Des surfaces vectorielles pleines se transforment très facilement en formes linéaires dotées d’un contour. Cette simple opération modifie totalement la perception d’une image.

➜ En réduisant le nombre des couleurs et en alternant zones pleines et zones vides avec contours, on obtient des images différentes dont l’impact est souvent plus fort.

Les contours vectoriels sont stylisables et les surfaces peuvent être texturées ou ornées de motifs. L’utilisation d’un nombre de couleurs restreint renforce l’impact visuel et les contrastes d’une image.

Compositions modulaires en 2 couleurs (dont certaines avec dégradé linéaire)
Compositions modulaires texturées

Faire varier les contrastes

Une image modulaire est riche des contrastes qui l’animent. Dans l’illustration ci-dessus vous pouvez repérer plusieurs contrastes :

  • foncé (obscur) vs clair (lumineux)
  • coloré vs non-coloré
  • texturé (varié) vs non-texturé (uniforme)
  • grand vs petit
  • ligne vs point
  • surface vs trait
  • gras (épais) vs maigre (fin)
  • séparé vs associé
  • orthogonal vs incliné
  • rectiligne vs courbe
  • terrestre (lourd) vs aérien (léger)
  • etc.

➜ Je vous propose d’utiliser une check-liste interactive pour lister tous les contrastes utilisables en composition visuelle.

Voir des applications pour des identités visuelles

Mise en pratique

Une mise en pratique de l’illustration modulaire vous est proposée sur la page intitulée Illustrer un kit de communication.