Lors de cette activité, vous allez dessiner une police de caractères italique cursive géométrique.
Finalité de l’activité
Dessiner à la main un alphabet de lettres cursives basé sur la structure de l’italique. Cette alphabet sera utilisable pour la stylisation du texte d’affiches réalisées avec le logiciel Adobe Illustrator.
Prérequis et objectifs
Prérequis
Être capable d’utiliser un navigateur pour consulter des sites de référence
Être capable de dessiner au stylo à bille sur une feuille quadrillée
Être capable d’identifier une écriture cursive italique
Objectifs
Être capable de respecter les contraintes d’une consigne stricte
Être capable d’adapter des modèles complexes pour produire des lettres alphabétiques simples
Outils et matériel
Stylo à bille ou équivalent
Feuilles A4 quadrillées, à petit carreaux
Consignes et livrable
Consignes
Dessiner à la main, en s’appuyant strictement sur les lignes du quadrillage d’une feuille à petits carreaux utilisées, les lettres minuscules et majuscules d’un alphabet cursif italique.
Seules les côtés et les diagonales d’un petit carreau sont utilisables. Les lettres adoptent ainsi un style très géométrique.
Mettre au point un premier alphabet sur une matrice de 2×2 carreaux. Une matrice plus grande est utilisable dans un second temps.
Toute transgression des consignes données plus haut doit être argumentée par l’apprenant vis à vis du formateur. Pour être mise en œuvre, la transgression doit être validée par le formateur.
Livrable
Une feuille de papier quadrillée, présentant à minima toutes les lettres minuscules et majuscules de l’alphabet proposé est remise au formateur.
Critères de réussite
Critères élémentaires de réussite
La grille de construction de chaque lettre est une matrice minimale de carrés (2×2 au minimum).
La structure des lettres est bien celle de l’italique (formes triangulaires tracées en un minimum de traits).
Les lettres sont liées les unes aux autres.
Des majuscules sont proposées, liées ou détachées.
Critères avancés de réussite
Les fontes proposées sont toutes à chasse constante (toutes les lettres occupent un espace de même largeur dans une force de corps donnée).
Des caractères accentués ou spécifiques (æ, œ, $, €, etc. ) ainsi que des signes de ponctuation sont proposés.
Les projets remis au formateur seront vectorisés avec Illustrator, sur une grille magnétisée. Les caractères vectorisés seront utilisés pour composer une affiche simple. Voir la fiche d’activité intitulée Affiche avec fontes géométriques
Dans ce cours vous allez examiner avec attention les polices de caractères utilisées pour l’impression et l’affichage sur écran. Il s’agit de déterminer quelles sont celles qui se lisent le mieux et pour quelles raisons.
Lisibilité des polices sans serif (linéales)
Polices sans serif en général
Dans un premier temps, penchons-nous sur les polices de caractères sans empattement (sans serif, en anglais) nommées communément “polices bâtons”, utilisées dans tous les médias.
Les polices sans serif appartiennent au grand registre des polices neutres. Elles sont utilisées dans le secteur de la signalétique mais aussi pour accompagner les polices plus expressives ou plus amicales. Ces dernières sont réservées exclusivement au titrage et les polices sans serif servent alors pour les textes de paragraphe (texte courant).
Il est tout à fait possible, en jouant sur le nombre de styles (… ou fontes) disponibles, d’utiliser seulement une police de caractères sans serif pour styliser un document.
Police sans serif lisible disponible sur toutes les plateformes
Une dizaine de polices de caractères sont disponibles par défaut sur tous les systèmes d’exploitation. Parmi ces polices, Trebuchet MS se montre particulièrement lisible. Son défaut est d’être disponible dans seulement 4 fontes (normal, italique, gras, italique gras). Son avantage est d’être utilisable comme telle dans un site Web sans nécessiter de téléchargement. Éco-conception et lisibilité se conjuguent, même si le potentiel de design est limité 😉
Polices sans serif disponibles sur Google Fonts
La publication sur le Web s’effectue souvent en faisant appel à des polices distribuées gratuitement. Google Fonts proposant un service de téléchargement performant, les polices de caractères sans serif disponibles sur cette plateforme habillent de très nombreux sites Web.
Je vous propose d’examiner attentivement une sélection de polices sans serif disponibles sur Google Fonts.
➜ Notez quels sont les critères retenus pour effectuer cette sélection. Vérifiez par vous-même la pertinence du choix effectué.
Vérifiez également la pertinence des alternatives proposées pour certaines polices de caractères !
Choisissez une police sans serif sur une plateforme de distribution de caractères (Google Fonts, Squirrel Fonts, Dafont, etc.).
➜ Saisissez cette phrase dans le champ permettant de personnaliser le texte affiché en exemple : “Illisible !” s’écrie Ian en lisant l’Iliade…
Le prénom Ian est fréquent dans les pays anglo-saxons. Il s’écrie aussi Iain. L’Iliade et l’Odyssée est un texte du poète grec Homère.
Si vous ne parvenez pas à lire correctement cette phrase test avec la police choisie, pourquoi envisageriez-vous d’utiliser cette police de caractères pour vos publications ? Achèteriez-vous un appareil qui ne fonctionnerait pas dans certaines circonstances ?
Les polices avec empattements font partie du grand registre des polices sérieuses. Elles sont classées dans plusieurs sous-catégories parmi lesquelles les humanes, les garaldes, les réales, les didones, les mécanes, etc. (classification Vox ATYPI).
Moins neutres globalement, certaines polices avec serifs se montrent toutefois assez discrètes (Merriweather, Bitter, …) . Leur lisibilité à l’écran et sur le papier réside principalement dans la qualité de leur dessin. L’habitude que nous avons de lire des textes habillés par telle ou telle d’entre elles joue en faveur des plus fréquentes.
La police Georgia semble faire l’unanimité pour sa lisibilité. Elle n’a pas besoin d’être téléchargée dans une page Web, en effet, elle est disponible par défaut sur toutes les systèmes d’exploitation.
Voici un dernier site mentionnant des polices avec empattements particulièrement lisibles :
Au cours de cette activité, vous allez animer une mascotte mise au point par vos soins. L’animation sera réalisée dans Illustrator, image par image exportées en PNG puis produite au format GIF avec gifmaker.me. L’animation produite pourra être intégrée dans un décor figuratif ou abstrait réalisé dans canva.com.
Animer en boucle image par image
L’animation à réaliser doit pouvoir tourner en boucle indéfiniment.
Sur l’animations ci-dessus, observez la manière dont débutent et finissent Les mouvements les plus simples. Renseignez vous sur les 12 principes de l’animation.
Trouver des modèles
Si vous devez reproduire un mouvement en boucle, observer-le dans la nature ou procurez-vous une courte séquence animée mettant en scène le mouvement à reproduire.
➜ Il existe de courtes vidéos, proposées en ligne par Shutterstock, susceptibles de vous aider à trouver comment animer vos mascottes.
Vous pouvez les exploiter image par image en les convertissant au format GIF. Pour cela, faites un clic droit sur les vidéos pour copier l’URL de la vidéo. Vous collerez cette URL dans un convertisseur MP4 to GIF acceptant de récupérer des vidéos en ligne.
➜ Online Convert permet ainsi de récupérer une vidéo en ligne. Ne modifiez pas les réglages par défaut. Après conversion, vous disposez d’une séquence d’images fixes.
Les images obtenues ainsi vous serviront de modèle dans Illustrator pour trouver la juste pose de votre mascotte, image par image. Vous pourrez également savoir combien d’images utiliser pour réaliser une boucle complète.
➜ Pour cette animation 21 images sont suffisantes pour réaliser une boucle… même si l’animation GIF exportée après conversion est constituée de 126 images !
Animation GIF avec gifmaker.me
Les images réalisées avec Illustrator doivent être exporter en png (idéalement sur fond transparent pour pouvoir créer une animation GIF avec fond transparent.
Le dessin image par image nécessite du temps. Je vous recommande d’éditer une animation simple avec gifmaker.me puis de l’améliorer progressivement.
Il reste encore beaucoup de travail à faire pour rendre le personnage plus mobile et le vol plus réaliste mais vous pouvez noter quelles ont été les améliorations apportées entre les 2 versions.
Intégration dans canva.com
Une animation GIF peut être importée dans CANVA puis intégrée dans un décor figuratif ou un environnement abstrait.
CANVA permet l’exportation des animations au format MP4 ou GIF.
Veillez à conserver quelques éléments statiques dans votre image afin de permettre au regard de se reposer.
Dans l’exemple ci-dessous, à titre expérimental, un effet balayage a été paramétrée en début d’animation. La durée de l’animation a été fixée à 10 secondes (13 battements d’ailes de fée…).
Utilisation éventuelle d’After Effect
Les plus expérimentés peuvent réaliser l’animation de leur mascotte avec After Effect. L’utilisation de ce logciel n’est pa au programme de la formation Com-Créa. L’animation ci-dessous a été réalisée par Fabien, en utilisant les fonctionnalités de base d’After Effect.
L’animation d’un logo permet d’envisager la création d’encarts Web animés. L’exemple ci-dessous est conçu (toujours dans After Effect) pour tourner en boucle.
Pour vous permettre d’accéder rapidement aux ressources mises en ligne concernant la communication visuelle, j’ai rassemblé les principaux liens dans un bouquet digital.
Vous pouvez créer vos propres bouquets de liens en utilisant l’outil Digibunch, proposé gratuitement par ladigitale.dev.
Lors de cette activité pratique (niveau 3 de la formation Com-Créa), vous allez réaliser une mascotte simplifiée en lien avec l’identité visuelle d’une entreprise. Vous effectuerez des recherches sur le sujet, guidés par les consignes données et les ressources mises à votre disposition sur Netboard et sur Pinterest.
Prérequis : avoir suivi les niveaux 2 des formations Com-Créa et PAO-Tech.
Suivre un processus de design
La création d’une mascotte suit le même processus que la création d’un logo (voir niveau 2). Les étapes du processus sont celles du design graphique en général :
Brief et rédaction du cahier des charges
Documentation marketing et sectorielle
Planche de tendances
Arbre thématique
Planche de stylisation (formes, proportions, couleurs, traitement graphique)
Recherches graphiques (premières esquisses)
Vectorisation et prototypage
Tests et affinage
Propositions au client
Finalisation et charte d’utilisation
Utilisation et retours sur l’utilisation
Débriefing avec l’équipe de design et le client
Schématiser la succession des étapes de création
Il s’agit dans un premier temps de s’immerger dans le projet, les besoins du client et des utilisateurs, les tendances du moment dans le domaine concerné (étape formalisée par le brief, la documentation au sens large, la rédaction du cahier des charges et la planche de tendances).
Dans un second temps, il s’agit de définir le ou les axes de création sur lesquels vont se baser les recherches graphiques (arbre thématique, planche de style, premières esquisses)
Dans un troisième temps, il s’agit de réaliser vectoriellement la ou les propositions au client, en prenant soin de les tester et de les affiner si nécessaire au préalable.
Enfin, la dernière série d’étapes concerne la finalisation de la mascotte en la déclinant pour les différents usages envisagés et en concevant sa charte d’utilisation (charte graphique).
Visionner un processus complet
Vous pouvez visionner un processus complet de création de mascotte sur behance.net, depuis les croquis préparatoires jusqu’aux intégrations en vidéo et sur salons promotionnels.
➜ Sans aller jusqu’à ce niveau de professionnalisme, vous êtes invités, au cours du niveau 3 de la formation Com-Créa, à réaliser une mascotte simple en suivant la démarche indiquée. Vous pouvez vous baser sur les projets de logo menés au niveau 2 de la formation ou entreprendre une création pour répondre aux besoins d’une marque que vous connaissez.
Incarner les caractéristiques d’une entreprise
La mascotte incarne des valeurs de l’entreprise, elle donne corps à tel ou tel aspect de la vie de l’entreprise (sa production, ses services, son point fort, sa raison d’être, etc.).
Inventorier toutes les possibilités
Voici une liste de quelques éléments d’une entreprise “incarnables” par une mascotte :
Le nom de l’entreprise (ex : Miss Queen > mascotte reine)
Un produit créé par l’entreprise (ex : fruit > mascotte fruit)
Un ingrédient d’un produit (ex : chips aux crevettes > mascotte crevette )
Le bâtiment de l’entreprise (ex : tour Eiffel > mascotte tour Eiffel)
Les utilisateurs du service de l’entreprise (ex : le stade G. Guichard > mascotte footballeur)
Les bénéficiaires des services de l’entreprise (ex : société de protection des ours blancs > mascotte ours blanc)
Utiliser la symbolique animalière
Selon les cultures, les animaux sont dotés de traits de caractère qui leur permettent d’incarner des valeurs, des conduites à tenir. Dans la culture occidentale, je vous propose quelques repères.
Identifier les traits de caractères animaliers
Les nourriciers : vaches, pélicans
Les protecteurs : lions, tigres
Les voyageurs : hirondelles, oies
Les royaux : aigles, lions, cerfs
Les laborieux : abeilles, fourmis
Les donateurs : cigognes, geais
Les bâtisseurs : castors, hirondelles
Les résistants au froid : ours polaires, manchots, pingoins
Les bavards : peroquet, maynate
Les sorciers et magiciens : hiboux, chouettes, corbeaux, chats noirs, araignées, chauve-souris
Les colériques : rhinocéros, bouledogues
Les économes : écureuils, fourmis
Les gourmands : ours, fourmilier (tamanoir)
Les voraces : cochons, sangliers
Les météorologues : grenouilles, hirondelles
Les malins : renards, singes
Les méchants : loups, araignées, chauves-souris, guêpes, crocodiles
Le choix du style graphique d’une mascotte est guidé par les recherches effectuées sur les tendances et les codes du secteur concerné. Les mascottes ci-dessus (guêpe et taureau) sont adaptées à l’identité visuelles de clubs sportifs. Un puissant contour, un relief contrasté mis en valeur par le trait, un traitement vectoriel franc et une expressivité agressive correspondent aux attendus des clubs et de leurs supporters.
Choisir un niveau de complexité et un mode de rendu
Le style graphique d’une mascotte repose sur le mode de rendu graphique et sur le niveau de complexité du dessin.
Le tableau ci-dessous différencie trente styles graphiques combinant niveaux de complexité et modes de rendu.
Il est plus facile de créer une mascotte dans les styles des trois premières colonnes du tableau. Le choix du style “cartoon modulaire” (3e colonne) permet assez facilement la réalisation d’animations détaillées.
Animer ou ne pas animer la mascotte
En tenant compte de votre niveau de technicité, tant en dessin qu’en PAO, choisissez un style graphique que vous pourrez exploiter sans difficulté dans la suite du projet.
En effet, il importe de prendre en compte l’éventuelle animation de la mascotte et le nombre de dessins à réaliser pour cela.
Quand le moment sera venu d’animer votre mascotte, consultez l’activité proposée à part, en lien avec ce cours.
Attention : l’expression “animer une mascotte” renvoie très souvent au fait d’utiliser un acteur costumé pour incarner la mascotte (lors d’un événement en lien avec la marque promue par la mascotte).
Choisir l’angle de vue et la pose de la mascotte
Pour rendre la mascotte plus vivante aux yeux des utilisateurs de la marque, il est souhaitable de pouvoir la représenter sous plusieurs angles de vue.
Dessiner des “model sheets” et des “turnarounds”
Les créateurs de mascottes les représentent ainsi dans des planches nommées en anglais model sheets ou turnarounds.
Il est évidemment plus facile de proposer des poses et des angles de vue différents dans les styles graphiques les plus simples.
Utiliser des poses dynamiques
Les poses des planches précédentes sont souvent statiques. Pour élargir l’expressivité de la mascotte, il est recommandé de la présenter dans des poses dynamiques.
Étudiez le travail des designers de personnage (character designers) pour diversifier vos dessins.
➜ Effectuez des recherches avec les mots clés characters poses ou chibi action. Collectez des exemples et donnez à vos personnages le mouvement des modèles retenus.
Pour gagner du temps ou suppléer à des compétences de dessin insuffisantes, vous pouvez personnaliser des gabarits vectoriels proposés en ligne sur diverses plateformes.
Mascotte créée en personnalisant une des poses de la planche précédente
Charter le design de la mascotte
Une fois les tests d’utilisation effectués et les correctifs apportés au design du personnage, il convient de consigner les points clés du dessin de la mascotte dans une planche de synthèse ou une charte graphique plus complète.
Préciser les formes, les proportions et les couleurs
Pour faciliter l’utilisation ultérieure de la mascotte, il est intéressant de mettre au point des versions modulaires du personnage. Plusieurs poses sont réalisables en assemblant différentes parties du personnage.
Intégrer la mascotte dans les produits de communication
Associer un univers à la mascotte
Une mascotte est comme un héros de bande dessinée ou un personnage de dessin animé. Elle évolue dans un univers personnel. Elle est porteuse d’une histoire et peut être accompagnée d’un(e) ou plusieurs ami(e)s ou partenaires.
Faire interagir les produits et la (les) mascotte(s)
Dans les exemples présentés ici, les petites mascottes utilisent le produit et le produit les montre en train d’évoluer dans l’univers associé à la marque. Photos et dessins sont combinés pour mêler réel et imaginaire.
Sur les sites mentionnés sur y-goguely.netboard.me, vous pouvez voir des mascottes imprimés sur des badges, des magnets, des coques de téléphone, des supports de PLV (Publicité sur Lieu de Vente), etc.
Animées à des degrés divers, elles sont aussi présentées sur les réseaux sociaux et sur les sites web de la marque.
➜ Mettez vos mascottes en situation et anticipez les besoins en communication de votre client.
Dans ce cours, vous allez apprendre à présenter professionnellement vos propositions graphiques. Il s’agit du développement de la phase finale du travail de création. Les indications données dans ce cours s’appliquent en premier lieu à la création d’un logo mais aussi de tout produit de communication (affiche, flyer, site Web, etc.).
Ce cours vise l’acquisition de compétences professionnelles avancées.
Le premier chapitre en dit assez pour les débutant-e-s. Celles ou ceux qui souhaitent aller plus loin tireront profit des données partagées dans la suite du cours. De nombreux liens sont proposés pour approfondir les sujet.
Présenter visuellement et oralement ses travaux
La présentation des propositions d’un designer graphique au(x) commanditaire(s) est le résultat d’une véritable démarche de communication visuelle. Le produit de communication le plus utilisé est une présentation visuelle, la plupart du temps commentée oralement.
Comme tout produit de communication, un diaporama doit être envisagé comme le fruit d’une interaction entre 4 éléments indissociables :
La production de contenus (rédaction, illustration, commentaires)
Le contexte de communication (les modalités de lecture)
Le style de présentation des contenus (couleurs, typos, formes, séparateurs, motifs, textures, visuels)
La structuration des contenus (plan rédactionnel, découpage, hiérarchisation, ordonnancement sur une grille)
Cela se traduit par la nécessité d’accorder contenus, styles et structure au public visé, dans le contexte de lecture du message à transmettre.
Concrètement, il s’agit de :
regrouper les visuels les plus significatifs de l’ensemble du travail réalisé
choisir un plan de présentation (chronologique, méthodologique, SPRI, etc.)
mettre au point ou collecter un gabarit de diaporama adapté à l’outil de présentation envisagé
rédiger les textes et les commentaires prévus pour accompagner les visuels
Les décideur-euse(s) à qui sont présentées les propositions graphiques doivent être informé-e(s) le plus clairement possible sur les critères pris en compte pour parvenir aux solutions présentées. Il s’agit donc de veiller à mettre en œuvre les opérations suivantes :
expliquer la démarche suivie, centrée sur les besoins de l’utilisateur-trice final
immerger les participant-e(s) dans l’univers graphique envisagé en tenant compte de toutes les données collectées
recueillir les remarques éventuelles pour la suite du travail à fournir.
Suivre des recommandations
Voici une liste de documents ou d’articles traitant de la proposition des solutions graphiques au client :
Il n’est pas toujours possible de défendre son projet de vive voix. Le plan B consiste alors à envoyer le diaporama au client (sous forme de pdf, le plus souvent), en inscrivant les commentaire dans les diapositives, sans oublier les détails pratiques comme vos coordonnées sur chaque diapo, le foliotage des diapositives, etc.
Voici comment procède Balo, un jeune graphiste et youtubeur belge. Sans doute envoie-t-il une loupe virtuelle avec son pdf pour permettre à ses clients de lire ses commentaires 😉
La solution détaillée dans cette vidéo est plus simple à mettre en œuvre qu’un diaporama commentée oralement !
Suivre les conseils d’un pro
➜ Voici ce qu’affirme Jean-Philippe Cabaroc, designer graphique stéphanois, concernant la présentation du design d’un site Web. Les principes énoncés s’appliquent en grande partie pour d’autres produits de communication.
la promesse faite à la cible (les réponses apportées aux attentes de l’utilisateur-trice)
les bénéfices à retirer pour la cible en utilisant le produit
le ton adopté en fonction du contenu, de la cible et du média choisis — Voir le dossier “Communication” surmanager-go.com
la mission du (de la) designer graphique (élaborer une solution centrée sur les attentes de l’utilisateur-trice final-e du produit) — Lire les articles deGeoffrey Dorneet celui deTancrède d’Aspremont Lynden
Il s’agit de présenter l’univers visuel choisi :
planches de tendances (moodboards ou tableaux Pinterest) — Découvrir les alternatives à Polyvore
planches de style (ébauches de planches de marque ou guides de style montrant le parti pris du designer graphique)
planches de recherches manuscrites et assistées numériquement
planches de propositions
Pour terminer, il s’agit de s’assurer que :
l’ (les) interlocuteur-trice(s) a (ont) bien compris ce qui a été énoncé et montré
les remarques effectuées par les participant-ante-s ont bien été collectées
les besoins de l’utilisateur-trice final-e demeurent au centre des travaux de finalisation à venir
La mise en œuvre d’un tel argumentaire relève de la fiction dans le cadre des attendus de la préparation au titre pro Infographiste Metteur en Page. Cet exposé met cependant en relief le niveau de professionnalisme des designers graphiques exerçant depuis de nombreuses années ou ayant suivi des études poussées dans de grandes écoles de design.
Élargir son champ de compétences
L’exercice du métier de designer graphique nécessite des compétences allant bien au delà de la maîtrise des outils de PAO et des méthodes de création graphique. La défense d’un projet de design graphique s’inscrit dans une stratégie marketing touchant à la fois le graphiste et son client. Le lexique utilisé par jean-Philippe Cabaroc est celui des stratèges de la mercatique.
Simplifier sa présentation
➜ Ayant pris connaissance des avis des professionnels du secteur, je vous invite à trouver le moyen le plus adapté pour défendre vos propositions graphiques.
La gamme des réalisations possibles va de la simple planche de proposition (voir les propositions au client, dans le cours sur le design d’un logo) au diaporama détaillé destiné à être commenté oralement face à des décisionnaires expérimentés.
Le facteur temps entre aussi en ligne de compte dans le cadre de la formation suivie au Greta. La finalisation d’un diaporama complet est en effet particulièrement chronophage.
Dans cet exercice, vous allez composer un flyer au format A4, en utilisant la plateforme d’édition en ligne Canva.
Vous allez utiliser une image de fond, une forme structurante et un bloc texte. Vous allez décliner le flyer et créer plusieurs variantes dans le même document, en envisageant divers positionnements de la forme structurante et du texte.
➜ Toutes les instructions nécessaires vous sont communiquées sur cette page Web.
Dans cet exercice, vous allez repérer des blocs-dates composés de différentes manière et les collecter dans un tableau Pinterest.
L’ordonnancement visuel des éléments constitutifs d’un texte dans une page doit se faire en tenant compte de la nécessité de produire non pas une seule mise en page mais de nombreuses déclinaisons d’un même message.
Pour simplifier la mise en œuvre de ces déclinaisons sur divers supports ou produits de communication, il est souhaitable de constituer des blocs informatifs dont l’ordonnancement des éléments ne varie pas.
Sur l’image ci-dessus vous pouvez repérer plusieurs éléments typographiques constituant des blocs informatifs dont le bloc-titre et le bloc-date, ainsi que le bloc-url.
Je vous invite à faire un relevé de blocs-dates sur plusieurs documents. Vous allez créer un tableau Pinterest regroupant des flyers, des affiches ou des encarts Web sur lesquels figurent des blocs-dates tous différents.
Ce cours présente une série de schémas de synthèse, conçus dans le but de vous permettre d’avoir un aperçu global de l’ensemble des sujets abordés en formation Com-Créa.
La plupart des schémas présentés mettent en évidence une relation chronologique entre des opération de design graphique. La manière dont ces opérations se succèdent dans la pratique est souvent itérative, c’est à dire qu’une série d’opérations est souvent répétée avant de passer à la suite du processus.
Améliorer une mise en page (CC niveau 1)
Le cycle éditorial
Le cycle éditorial peut se résumer en 6 étapes désignées chacune par un terme commençant par la lettre P :
Préparation (définition du projet, planification, etc.)
Production de contenus (réalisation textes, images, etc.)
Présentation (mise en page, écran, diapo, etc.)
Publication (reproduction, diffusion, etc)
Post-publication (suivi, mises à jour, etc.)
Préservation (archivage, indexation, etc.)
Ramené à 4 étapes, le cycle éditorial se résume aux étapes suivantes (les 4 P) :
Préparation (définition du projet, brief, documentation)
Production de contenus (réalisation des textes, des images, des des graphiques, des cartes, des infographies, etc.)
Présentation (mise en page, en écran ou en diapo, pré-publication, etc.)
Publication (reproduction, diffusion, suivi de publication, archivage, débrief)
Développé en 8 étapes, le même cycle voit se succéder les étapes suivantes :
Préparation (définition du projet, brief, documentation)
Pré-Production (choix de la stylisation et de la structuration des contenus)
Production de contenus (mise au point des textes, des images, des graphiques, des cartes, des infographies, etc.)
Post-Production (choix de la structuration et de la stylisation du support)
Présentation (mise en page, mise en écran, mise en diapo, etc.)
Pré-Publication (validation des maquettes finalisées)
Post-Publication (promotion, suivi de publication, archivage, débrief)
Les opérations de création graphique
Les étapes de la création graphique proprement dite (entre préparation et publication) se résument en 3 opérations :
Structuration
Stylisation
Composition
Chacune de ces étapes se résume à son tour par une série de choix et d’opérations primordiales. La structuration combine 3 opérations clés, la stylisation combine 7 choix (dont 3 choix primordiaux) et la composition combine 3 choix importants (de nombreux autres s’ajoutant à ces derniers).
Le contraste, en phase de composition, peut être remplacé (ou complété) par le choix de l’orientation, du rythme ou des proportions.
Concevoir, présenter et finaliser un logo (CC niv 2)
Le brief
Tout projet de communication visuelle commence par un brief. Les lettres BRIEF synthétisent le déroulement de la première étape de tout processus de design graphique :
Brief — questionnement
Recherches — documentation thématique
Information — prise en compte du contexte d’utilisation
Empathie — prise en compte de l’expérience des utilisateurs
Formulation — rédaction d’un cahier des charges précis (avec reformulation des attentes du commanditaire ou du client)
Les étapes de création d’un logo
La création d’un logo suit une série de 8 étapes, du brief à la finalisation de la charte graphique ou de la planche de marque :
Brief (rédaction d’un cahier des charges)
Tendances (réalisation d’une moodboard)
Styles (mise au point d’une planche de synthèse avec nuancier, combo typo, formes, etc.)
Recherches (production d’une planche manuscrite et d’une planche vectorielle)
Propositions (présentation de 3 propositions : 1 sûre, 1 originale et 1 créative)
Validation (acceptation d’une seule proposition ou d’une combinaison de plusieurs propositions)
Déclinaisons (développement d’une véritable identité visuelle)
Charte graphique (livraison d’une planche de marque plus ou moins détaillée)
Un débrief est envisageable en fin de processus.
➜ Dans un contexte de production où il s’agit avant tout de gagner du temps, un processus court est envisageable (fléchage ocre ci-dessus) :
Brief
Recherches
Propositions
Validation
➜ Lors des mises en situation professionnelles ou TP, en fin de niveaux 2 et 3, le processus adopté est le suivant :
Brief
Planche de tendances
Recherches manuscrites et vectorielles
Validation
Planche de marque (charte graphique simplifiée)
Illustrer des produits de communication (CC niv 3)
La mise en œuvre d’un projet de communication visuelle (création d’une mascotte, par exemple) suit les mêmes étapes que la création d’un logo. La dernière étape est remplacée par la livraison des éléments attendus pour l’impression ou la publication en ligne.
Les points abordés au niveau 3 dans le cadre d’un projet d’illustration de produits de communication se résument en 3 opérations dont les premières lettres forment l’acronyme MDR :
Modularisation (pour optimiser les déclinaisons)
Développement (pour diversifier les modes de publication)
Rationalisation (pour gagner globalement du temps)
Dans ce cours, vous allez prendre connaissance des principes de l’illustration modulaire, de son potentiel et de ses limites.
Définir l’illustration modulaire
Dans le contexte de l’illustration et du graphisme, le principe de modularité correspond à la possibilité d’assembler des éléments graphiques simples (nommés modules) pour construire une image.
Illustration modulaire ornementale
Dans une approche ornementale, le module graphique est une forme simple, souvent géométrique, facile à juxtaposer dans les 2 dimensions du plan. Le plus souvent, le module s’inscrit dans un carré. Il peut cependant facilement s’inscrire dans un hexagone ou un triangle.
L’illustration modulaire ornementale n’est pas nécessairement répétitive, comme le sont les textures formées de motifs juxtaposés et répétés à l’infini.
Le dessin d’un module ornemental peut être abstrait ou figuratif. Sur la capture d’écran ci-dessous, la première composition est un assemblage de d’éléments figuratifs évoquant la nature.
Illustration modulaire ornementale programmée
Le principe de construction modulaire est facilement programmable. Il existe donc des applications permettant de construire automatiquement des images modulaires ornementales.
PatternPad permet de personnaliser de nombreux paramètres, même si la composition finale est mise au point de manière aléatoire. Cette application autorise le paramètrage de pourcentage d’occupation des motifs dans l’espace de composition. Les compositions sont exportables au format SVG (exploitable avec Adobe Illustrator).
Couverture aléatoire de motifs sur 50% de la grille de composition
Illustration modulaire figurative
Une illustration modulaire figurative ne s’inscrit pas nécessairement dans une grille. Les modules à assembler sont juxtaposés ou superposés pour former l’image voulue.
Personnages modulaires
Tous les personnages ci-dessous sont composés d’éléments modulables, à la manière des 2 personnages ci-dessus.
Source : https://www.humaaans.com/
On trouve de nombreuses ressources en ligne pour assembler des éléments dessinés en vue de composer des illustrations adaptées à différents besoins graphiques.
La composition par assemblage de modules permet, en remplissant certaines conditions, de simuler un espace en 3 dimensions. C’est notamment le cas de l’illustration isométrique dont le potentiel a été pleinement utilisé dans le secteur des jeux vidéos.
Faire varier le style d’une illustration modulaire
À partir du moment où vous disposez des éléments modulables avec lesquels vous envisagez de composer vos illustrations, vous pouvez faire varier le style de vos illustrations en jouant sur de nombreux paramètres.
Faire varier la surface et le trait
Des surfaces vectorielles pleines se transforment très facilement en formes linéaires dotées d’un contour. Cette simple opération modifie totalement la perception d’une image.
➜ En réduisant le nombre des couleurs et en alternant zones pleines et zones vides avec contours, on obtient des images différentes dont l’impact est souvent plus fort.
Les contours vectoriels sont stylisables et les surfaces peuvent être texturées ou ornées de motifs. L’utilisation d’un nombre de couleurs restreint renforce l’impact visuel et les contrastes d’une image.
Compositions modulaires en 2 couleurs (dont certaines avec dégradé linéaire)
Compositions modulaires texturées
Faire varier les contrastes
Une image modulaire est riche des contrastes qui l’animent. Dans l’illustration ci-dessus vous pouvez repérer plusieurs contrastes :
foncé (obscur) vs clair (lumineux)
coloré vs non-coloré
texturé (varié) vs non-texturé (uniforme)
grand vs petit
ligne vs point
surface vs trait
gras (épais) vs maigre (fin)
séparé vs associé
orthogonal vs incliné
rectiligne vs courbe
terrestre (lourd) vs aérien (léger)
etc.
➜ Je vous propose d’utiliser une check-liste interactive pour lister tous les contrastes utilisables en composition visuelle.
Voir des applications pour des identités visuelles
Le site multimedialab.be propose un cours sur modularité et identité graphique où est analysé l’aspect modulaire d’une ancienne charte graphique mise au point pour Arte