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Liste d’outils utiles

Des outils numériques d’aide à l’apprentissage

Voici une sélection d’outils simples à prendre en main. Ils vous serviront pour mieux mémoriser vos cours en écrivant, en dessinant, en capturant, en collectant, en commentant, en structurant des contenus variés.

Nous utiliserons plusieurs outils mentionnés ci-dessous pendant la formation Com-Créa et VIT. Vous pourrez les utiliser avec profit dans les autres cours.

Vous allez rédiger votre journal de formation en utilisant le langage Markdown. Renseignez-vous sur ce format, en commençant par ce site Netboard, par exemple 😉

Outils d’édition de notes en Markdown

Outils de gestion de notes en markdown

  • Obsidian (pour toutes plateformes – gratuit)
  • Notable (pour toutes plateformes – gratuit)
  • Zettlr (pour toutes plateformes – gratuit)

Outils de sketchnoting numérique

Outils de captures d’écran

Outil de collecte de liens

  • Deskyo (en ligne – version gratuite avec limites de fonctionnalités)

Outils d’épinglage et de partages de liens

  • Pinterest (en ligne – gratuit avec publicités)
  • Netboard (en ligne – gratuit sans publicité)

Outils de mind mapping (cartographie mentale)

  • Markmap (en ligne – gratuit)
  • MyMarkmap (en ligne – gratuit)
  • Maps Of Mind (en ligne – gratuit pour des cartes simples)
  • WiseMapping (en ligne – gratuit)
  • XMind (pour toutes plateformes – version gratuite avec limites de fonctionnalités)

Utilisez-vous déjà l’un de ces outils ? De quelle manière en tirez-vous profit pour vos apprentissages ?

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Créer des cartes mentales avec Markmap

Dans ce cours, vous allez apprendre à utiliser l’outil en ligne Markmap. Cet outil permet de réaliser des cartes mentales heuristiques à partir d’une simple structure textuelle éditée en langage Markdown.

Anticiper la réalisation

Comme pour tout projet de communication, il est important de bien préparer ses contenus. Dans notre contexte, nous allons livrer au public (publier) une carte mentale heuristique. Il s’agit d’une arborescence centrée sur un sujet central à partir duquel se ramifient des sujets secondaires sur plusieurs niveaux.

Voici la carte modèle proposée par Markmap à l’ouverture de sa fenêtre d’édition. Le texte permettant de créer cette carte est le code Markdown placé dans la partie gauche de l’éditeur.

➜ Pour vous aider à concrétiser ceci, je vous ai préparé un document en MarkDown que vous allez traiter de la manière suivante :

  1. visualiser le code Markdown dans votre navigateur
  2. sélectionner ce code et placer le code dans le presse-papier (couper tout le texte)
  3. coller le texte dans la fenêtre d’édition de Markmap (après avoir supprimé le code de démonstration proposé à l’ouverture de l’éditeur)

Il est donc nécessaire d’avoir 2 onglets ou fenêtres de navigation ouvertes : celle qui pointe sur le code Markdown mis à votre disposition) et celle qui pointe sur l’éditeur de Markmap.

➜ Si vous avez suivi les consignes formulées plus haut, vous devriez visualiser quelque chose qui ressemble à ceci (avec les légendes en moins) :

La carte a été générée automatiquement à partir du code Markdown intégré dans la fenêtre d’édition de gauche. Nous ne sommes pas en présence d’un éditeur de code Markdown et nous ne disposons d’aucun bouton pour mettre le texte en gras ou en italique.

Nous observons par ailleurs que, sur la carte, les titres de niveau 1 (codés avec un #) ne sont pas plus gros que les titres de niveau 2 (codés avec deux ##)

Personnaliser la carte

Je vous propose de personnaliser la carte en modifiant le code Markdown de manière à obtenir le rendu présenté ci-dessous. Les flèches bleues indiquent les changements attendus.

L’apparence de la carte peut être également modifiée en utilisant les fonctionnalités accessibles dans la barre d’outils de l’éditeur de carte. Vous pouvez par exemple unifier la couleur des branches de la carte en cliquant sur le lien (bouton) Colorize.

Cette opération ajoute un entête codé en langage YAML (utilisé notamment pour intégrer des métadonnées dans un fichier Markdown). Le code YAML est encadré par deux lignes de 3 tirets. dans notre cas, la couleur est indiquée en mode hexadécimal. Vous pouvez la remplacer par toute autre couleur, codée de la même manière, ou par le nom d’une couleur Web.

Exporter la carte

La carte ainsi générée est exportable dans deux formats. Un export HTML interactif (consultable avec un navigateur et intégrable dans une page Web) et un export SVG (consultable avec un navigateur et intégrable dans une page Web, mais non interactif).

Le lien suivant pointe vers la carte personnalisée, mise en ligne sur un serveur distant : http://graphizm.fr/markdown/exo-markmap-03.html

Ces deux fonctions d’exportation fonctionnent très bien avec Google Chrome mais font planter Vivaldi que j’utilise malgré tout quotidiennement… pour tout le reste 😉

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Éditer un texte en Markdown

Qu’est-ce que le langage Markdown ?

Markdown est un langage de balisage léger créé en 2004 par John Gruber avec l’aide d’Aaron Swartz. Son but est d’offrir une syntaxe facile à lire et à écrire. Un document balisé par Markdown peut être lu en l’état sans donner l’impression d’avoir été balisé ou formaté par des instructions particulières. Wikipédia

Je vous invite à lire l’article dont est extrait la citation ci-dessus (cliquez sur le lien “Wikipédia”)

En moins de 10 mots : Markdown, c’est du code lisible par les humains !

Avec quels éditeurs créer des fichiers Markdown ?

Sur les postes de travail du Pôle Plurimédia du Greta-Auvergne, vous disposez des éditeurs Markdown et éditeurs de texte suivants :

Salle 117 (salle Mac)

Salle 116 (salle PC)

Il y en a d’autres… mais il faut que je vérifie s’ils sont toujours là !

Dans les 2 salles du pôle et chez vous…

En utilisant des éditeurs en ligne, un simple navigateur permet d’éditer des document au format Markdown. Voici une sélection de quelques uns d’entre eux .

Il en existe plusieurs autres, faites des recherches et testez-les. Vous me direz ce que vous en avez pensé 😉

Pourquoi éditer en Markdown ?

J’ai rassemblé sur une page Netboard les témoignages de quelques utilisateurs du Markdown. Je vous propose donc de vous rendre sur y-goguely.netboard.me pour en savoir plus.

En apprendre davantage sur le langage Markdown

Voici une liste de lien vers des articles en ligne ou des plateformes d’apprentissage sélectionnés pour vous permettre de vous familiariser avec le langage Markdown.

Les sites en anglais peuvent être traduits automatiquement en français par le biais de votre navigateur.

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Texte brut et texte enrichi

Voici un résumé des informations apportées en cours concernant le texte brut et le texte enrichi. Plusieurs expérimentations ont accompagné ce cours.

Comment voir le code d’un fichier ?

  • Tous les fichiers informatiques sont codés.
  • Les informations contenues (enregistrées) dans un fichier sont encodées dans un format (type de code) particulier
  • Le format de l’encodage permet ou non l’examen du code utilisé par un éditeur de texte (à ne pas confondre avec un traitement de texte)
  • Si le format d’encodage le permet, il est possible d’examiner le code d’un fichier informatique (texte, image ou son) en modifiant son extension et en imposant l’extension de fichier .txt
  • Cette modification de l’extension d’un fichier en .txt permet de visualiser le code utilisé avec TextEdit (sous macOs) ou Notepad++ (sous Windows). Ces deux applications sont des éditeurs de texte (et non des traitement de texte) !

Attention : modifier l’extension d’un fichier ne modifie pas l’encodage du fichier. Cela indique juste au système informatique utilisé quel type d’application utiliser pour tenter de lire le fichier avec cette application installée sur le poste.

Constats expérimentaux

  • Un fichier contenant des textes stylisés (gras, italiques, affichés dans telle ou telle police de caractères, etc.) est enregistré avec TextEdit au format .rtf (rich text file)
  • Le code d’un fichier .rtf code les informations de stylisation dans le fichier lui-même
  • Le code d’une capture d’écran enregistrée au format .png indique le format d’enregistrement du fichier en tête de son code
  • Le code d’un fichier enregistré au format Markdown correspond exactement au contenu textuel du document enregistré dans ce format (il en est de même pour les documents enregistrés au format .txt)

Plus le codage d’un fichier est simple plus celui-ci est léger et facilement éditable. Les outils d’édition de texte nécessitent un apprentissage (… et donc souvent un changement d’habitude) mais personne ne revient en arrière après avoir expérimenté ce mode d’édition !

Ce n’est pas parce que vous êtes aujourd’hui plus à l’aise avec Word ou avec InDesign que vos documents sont plus universels et davantage pérennes. Vous avez certainement déjà fait l’expérience de problèmes de version de documents. Imaginez ce qu’il en sera dans 5, 10 ou 20 ans !

Tous les développeurs éditent leur documentation en Markdown et la publient en HTML. Ces deux langages sont des codages au format texte, édités avec des éditeurs de textes et non avec des traitements de texte ou des logiciels de mise en page.

La solution Markdown

Sans être la solution idéale, l’édition de texte avec un éditeur Markdown présente pour le moment de réels avantages, notamment pour les rédacteurs Web. Un cours entier est dédié à ce format et un autre à l’utilisation de StackEdit, un éditeur Markdown en ligne.

Je vous invite à consulter les ressources suivantes :

En savoir plus sur la question

Le sujet peut paraître insignifiant à celui ou celle qui débute sa formation de designer graphique ou de web-designer. Il est pourtant crucial de réfléchir à cette question, dans un contexte d’échange de textes entres rédacteurs et développeurs, entre clients et graphistes, entre équipiers fonctionnant avec des outils différents sur des plateformes différentes.

Voici une listes d’articles sélectionnés pour vous aider à saisir les enjeux de l’usage du texte brut dans le secteur professionnel vers lequel vous vous dirigez. Ils sont listés des plus simples aux plus compliqués (ou complets, si vous préférez…). Les deux articles présentés sur Wikiwand approfondissent l’aspect technique de la question.

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Utiliser Deskyo

Simple d’utilisation, la plateforme Deskyo permet de disposer de tous ses favoris en ligne, à partir de tous vos périphériques. Deskyo est donc un gestionnaire de favoris. Si ceux-ci sont bien classés (cela ne tient qu’à vous…), vous disposez d’une base de signets toujours accessible, quel que soit le navigateur et le poste ou l’appareil que vous utilisez.

Deskyo permet donc de classer (manuellement) des favoris / signets / bookmarks / URL / adresses Web (tous ces termes sont pratiquement synonymes) dans des dossiers / répertoires / collections.

Le partage des favoris n’est pas autorisé, en sorte que vos collections de liens restent privées. Vous seul avez accès à vos signets !

Deskyo permet d’exporter au format HTML l’ensemble de tous les liens collectés, dans une page structurée respectant le classement effectué. Une fonctionnalité supplémentaire permet aux abonnés Premium de partager une collection de liens particulière (tous les favoris placés dans un dossier).

La génèse de Deskyo est détaillée par son fondateur, Stéphane Gloriot, sur le forum de la plateforme Openclassrooms. Un article, publié sur Blogger, présente brièvement Deskyo et en détaille les fonctionnalités.

Si la sauvegarde des liens nécessite plusieurs clics, cela permet de conserver en mémoire les classements effectués. Ce travail de classement est un excellent moyen pour fixer dans son esprit des concepts nouveaux et les articuler convenablement entre eux.

Deskyo et la validation des titres professionnels

Dans le cadre de la préparation à la validation des titres professionnels IMeP et CDUI, vous devez être capables de prouver au jury que vous effectuer sérieusement une veille informationelle et technologique en lien avec le métier que vous envisagez d’exercer.

Deskyo est un moyen d’atteindre cet objectif. Toutefois, l’outil numérique n’effectue pas le classement à votre place et il n’émet aucun avis sur la pertinence des liens collectés ! C’est donc à vous d’utiliser cette plateforme de manière cohérente. Vous n’y parviendrez pas du premier coup mais vous affinerez votre système de classement au fil de vos collectes.

Quelques astuces d’utilisation

Changer l’image de fond du bureau de Deskyo

Pour modifier l’image devant laquelle s’affichent les dossiers/collections ou les signets/favoris sur le bureau de Deskyo, faites un clic droit à droite d’un des signets ou dossiers (en dehors de l’élément mais pas trop loin tout de même…).

Un menu contextuel s’affiche et vous propose de “Personnaliser l’affichage”. Vous pouvez choisir une des images proposées ou parcourir votre ordinateur pour choisir l’image voulue. Prévoyez une image assez grande en pensant à vos écrans de bureau 😉

Manipuler les éléments épinglés sur le bureau de Deskyo

Comme vous le voyez sur le bureau de Deskyo, les éléments affichés présentent un petite épingle dans le coin supérieur droit. Cela indique que ces éléments affichés sont de simples alias / raccourcis / accès rapides pointant vers les éléments archivés sur le serveur de l’application.

En survolant les éléments avec le curseur de la souris, une zone grisée s’affiche et présente trois icônes permettant chacune d’effectuer des actions spécifiques.

  • les 6 petits points permettent de déplacer l’élément
  • le petit “i” affiche au survol des infos supplémentaires pour les éléments situés à l’intérieur des collections… mais sur le bureau seul s’affiche le nom de l’élément !
  • les 3 points superposés permettent d’accéder à un menu permettant notamment de renommer le raccourci / alias (mais pas le dossier placé le répertoire des collections) ou de supprimer l’alias (et conserver toutefois le dossier original).
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Utiliser StackEdit

Dans ce cours nous allons apprendre à utiliser le langage Markdown pour structurer un article destiné à la publication Web, en nous appuyant sur les fonctionnalité d’une application en ligne : StackEdit. Nous verrons aussi, pour ceux que cela intéresse, comment exporter au format HTML les contenus structurés avec StackEdit.

StackEdit est un éditeur Markdown en ligne ergonomique, facile à prendre en main et parfaitement adapté à la structuration de contenus textuels.

Ses fonctionnalités permettent (entre autres choses…) de publier des contenus directement sur les principales plateformes de blogging. Elles permettent aussi d’éditer les contenus des sites construits avec des CMS basés sur Markdown (Pico, Grav, Yellow, etc)

StackEdit est aussi un outil convivial pour tenir un journal de formation (en tant qu’apprenant) ou un journal pédagogique (en tant que formateur).

Présentation de StackEdit

Le fichier immédiatement visible au lancement de l’application est un texte d’accueil en anglais (intitulé “Welcome”). Dans Chrome, un clic droit dans la zone des boutons de formatage du texte (bandeau noir) permet d’accéder à la traduction en français. Tout est expliqué… ou presque, et cela devient un peu compliqué vers la fin du document !

Nous disposons d’une fenêtre (ou zone) d’édition — à gauche — et d’une fenêtre (ou zone) de prévisualisation — à droite .

Les boutons placés entre les 2 zones verticales permettent de gérer l’affichage des différentes zones.

Les boutons situés en haut à gauche et en haut à droite permettent d’ouvrir des menus complémentaires. Le menu de gauche répertorie vos documents et celui de droite permet d’accéder à de nombreux sous-menus.

Test de codage Markdown

Je vous propose de coder en Markdown un texte très simple, dans un document que vous intitulerez “test”. Voici la première partie du texte à coder :

Rien de compliqué ! Il est vrai que le code Markdown en gris clair ne se voit pas très bien… Si vous ne parvenez pas à coder en Markdown en saisissant le bon code, vous pouvez toujours utiliser les boutons de la barre d’outils noire (ou barre de formatage, au dessus de la zone d’édition).

Si vous souhaitez voir une liste de toutes les balises Markdown pour mieux vous y retrouver (ou tester l’utilisation d’autres balises), cliquez sur le bouton avec le signe # (en haut à droite), puis cliquez sur l’onglet “Markdown cheat sheet”.

Pour ceux qui souhaitent aller un petit peu plus loin, voici la deuxième partie du texte à coder :

Vous pouvez accéder au code Markdown de l’exercice finalisé sur graphizm.fr.

Exporter le fichier test en .md

Vous savez baliser en Markdown des titres, des paragraphes, des listes à puces ou ordonnées, des citations… C’est super ! Il est grand temps maintenant de sauvegarder votre travail.

Le document saisi dans StackEdit est automatiquement sauvegardé dans notre navigateur. C’est cool mais pour plus de sûreté vous allez exporter sur votre bureau le fichier “test”, en utilisant le format markdown (extension .md).

➜ Un clic sur l’icône de StackEdit pour ouvrir les onglets supplémentaires… Ouvrez l’onglet “Import/export”. Choisissez “Export as Markdown” et nommez votre fichier selon les règles de nommage apprises 😉

Saut de ligne et saut de paragraphe

Les éditeurs Markdown gèrent de manière très simple les sauts de ligne et les sauts de paragraphe. Cependant nos habitudes de traitement de texte nous amènent à répéter la même erreur.

En effet, avec StackEdit (et tout éditeur Markdown) il faut saisir 2 retours à la lignes (taper 2 fois sur la touche “entrée”) pour coder un saut de paragraphe. Un simple retour à la ligne code un saut de ligne (un <br> en HTML).

Je vous propose de visualiser un exemple en copiant le texte de la capture d’écran ci-dessus (codé en Markdown) dans StackEdit. ➜ Exportez le document en “plain HTML” ou en “Styled HTML” pour voir comment le texte s’affiche dans un navigateur.

Ce point est très important en matière de structuration rédactionnelle du texte pour le Web. En effet, pour ce type de publication, il convient de rédiger des paragraphes concis, traitant d’une seule idée à la fois. Évitez dans la mesure du possible les sauts de ligne au sein d’un même long paragraphe. Vous avez pu constater à quel point cela était une source de confusion dans l’exemple proposé plus haut.

➜ Jetez un œil sur cet article du site audreytips.com et interrogez-vous sur ce qu’apporte le découpage en paragraphes courts (3 ou 4 phrases maximum).

Exporter le fichier en HTML

Cette partie concerne les apprenants ayant le besoin ou l’envie de créer des pages Web pour les consulter en local (sur leur poste de travail) ou en distant (après les avoir mis en ligne).

Un des point les plus intéressants de StackEdit concerne la qualité de l’export au format HTML. En effet, la plateforme propose plusieurs modalités d’exportation et le code généré par StackEdit est particulièrement propre.

L’exportation en HTML débute comme l’exportation en Markdown (icône de StackEdit et onglet “Import/export”). Cliquez ensuite sur l’onglet “Export as HTML”. Les recommandations concernant le nommage des fichiers exportés restent valables !

Parmi les options proposées à l’exportation, 2 d’entre elles nous intéressent plus particulièrement : l’option “Styled HTML” et l’option “Styled HTML with TOC”. TOC est l’acronyme de “Table Of Content” (table des matières ou sommaire…). En effet, ces deux options génèrent des pages HTML prêtes à la publication en ligne.

L’option par défaut “Plain HTML” génère une page HTML dans laquelle figure seulement le contenu du <body> (la structure à partir du <h1>). Une telle page est lisible en local par un navigateur mais elle ne contient aucune instruction CSS et n’est pas publiable en l’état. Cette option est cependant utilisable quand il s’agit de copier une partie du code pour le coller dans un gabarit de site, par exemple.

➜ Faites des tests d’exportation en HTML en utilisant les différents formats proposés. Examinez le rendu dans le navigateur des fichiers HTML et jetez un œil sur le code source.

Vous constaterez qu’avec les 2 options “Styled HTML” et Styled HTML with TOC”, la feuille de style utilisée n’est pas incorporée dans le fichier HTML mais appelée depuis le serveur de StackEdit.

Cela nous ouvre des perspectives de personnalisation de la page exportée. En effet, en modifiant le lien d’appel de la feuille de style, nous pourrons faire pointer ce lien vers un dossier “css” placé à la racine du fichier HTML (dans le même dossier que le fichier HTML) puis vers une feuille de style de notre choix (placée au préalable dans le dossier “css”).

L’export avec l’option “TOC” génère un fichier HTML incorporant une colonne latérale dans laquelle s’affiche un sommaire reprenant le titre de niveau 1 et les sous-titres de niveau h2 du texte structuré dans Stackedit.

StackEdit est donc aussi un éditeur de pages Web, très simple d’utilisation, permettant de générer des documents agréables à lire et diffusables sur toutes les plateformes (le format HTML est universel…).

Utiliser du HTML directement dans StackEdit

Importer un fichier HTML

StackEdit permet d’importer des fichiers HTML via l’onglet “Import/export ». Vous accédez à 2 boutons d’importation :

  • Import Markdown
  • Import HTML

Le second bouton permet de transformer automatiquement une page HTML en page Markdown ! Génial, non ?

Saisir du code HTML dans la fenêtre d’édition

Il est possible d’insérer des balises HTML dans le code Markdown. On peut ainsi compléter la structuration du texte en introduisant des commentaires dans le code ou intégrer des signes conventionnels augmentant l’accessibilité de la page Web.

On peut aussi anticiper la stylisation en insérant des espaces insécables entre les mots et les signes de ponctuation. On peut encore anticiper l’adaptativité aux écrans mobiles (ou entre les mots d’une expression qu’on voudrait voir toujours sur la même ligne).

Dans StackEdit, il n’est cependant pas possible d’utiliser l’élément <span> pour intégrer une instruction CSS en ligne (… inline style, en anglais), comme dans l’exemple ci-dessous.
<span style="color: red;">Texte en rouge</span>

D’autres éditeurs Markdown permettent l’utilisation des instructions css en ligne.

Lectures et vidéo en ligne

Voici une liste de quelques sites parlant de StackEdit :

Voici maintenant une vidéo en français traitant de StackEdit :

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Présentation des formations IMeP et CDUI

Vous allez découvrir ici comment se découpent les formations pour la préparation aux Titres Professionnels Infographiste Metteur en Page (IMeP) et Concepteur Designer UI (CDUI).

Il sera également question de communication et de processus éditorial. En effet, les formations IMeP et CDUI s’insèrent dans une réalité professionnelle en lien direct avec l’édition et la communication visuelle.

Vous découvrirez ici le fonctionnement de la roue des moulins de la com, l’usage de la farine de concept et les autres ingrédients du pain du savoir.

Repérer les articulations entre IMeP et CDUI

Deux niveaux différents et une succession logique

Les 2 titres professionnels visés correspondent chacun à un diplôme de niveau distinct. Le Titre Pro IMeP est un diplôme équivalent à un Bac Pro. Le Titre Pro CDUI est un diplôme équivalent à une Licence Pro.

Des modules en commun

Plusieurs modules particuliers sont communs aux 2 parcours. Voici la liste de quelques un d’entre eux.

  • Les compétences requises en PAO et Com-Créa sont acquises au cours de premiers modules communs. Les deux premiers TP d’évaluation des compétences professionnelles de PAO et de Com-Créa sont communs aux 2 parcours.
  • Des cours de droit sont dispensés dans les 2 formations.
  • Un cours sur la manière de mener une veille informationnelle et technologique (VIT) est commun aux 2 formation, même s’il peut être dispensé à un moment différent pour les uns et les autres
  • Un module aux techniques de rédaction du Dossier Professionnel est proposé dans les 2 parcours

Des formateurs polyvalents

Plusieurs formateurs animent les formations pour la préparation des deux Titres Professionnels. Les plus anciens dans le métier sont listés ci-dessous :

  • PAO (Illustrator, InDesign, Photoshop) : Benoit BARBE
  • ComCréa (CC) et Veille Informationnelle et Technologique (VIT) : Yves GOGUELY
  • WordPress : Pascal MAISON
  • Programmation front-end (HTML, CSS) : Jérôme CRECY

D’autres formateurs ou formatrices interviennent sur les autres disciplines programmées.


Le moulin de la com et le pain du savoir

L’édition plurimédia est le secteur professionnel dans lequel s’inscrit les parcours de formation IMeP et CDUI. Pour cerner plus précisément ce secteur professionnel, je vous propose de prendre connaissance de ce qu’on nomme le cycle ou le processus éditorial. Ce cycle va devenir la roue d’un moulin à idées.

La roue des 8 P

Il s’agit d’une présentation des étapes par lesquelles sont édités tous les contenus, quel que soit le média utilisé pour les présenter au public. Toutes ces étapes peuvent être désignées par un mot commençant par la lettre P (P comme… Plurimédia).

Activité d’approfondissement (option 1)

La roue des 8P utilise des termes commençant tous par le lettre P. Pour simplifier et clarifier le cycle éditorial, je vous propose de trouver quels sont les termes utilisés dans la roue des 8P pouvant être remplacés par les termes suivants :

  • Conception
  • Maquettage
  • Réalisation
  • Utilisation

Listées dans l’ordre chronologique de leur mise en œuvre, ces opérations devraient pouvoir rapidement trouver leur place dans la roue du cycle éditorial !

Si vous deviez simplifier la roue et ne choisir que quatre rayons (pales, aubes ou godets), lesquelles choisiriez-vous ?

Activité d’approfondissement (option 2)

Pour approfondir la question, je vous propose de noter dans un livret plié toutes les opérations à mettre en œuvre lors des étapes du processus éditorial. Pensez aux contenus et aux contenants : aux textes, aux images, aux contenus multimédias et interactifs ainsi qu’aux supports sur lesquels ils sont intégrés.

➜ Notez ces opérations sur les pages d’un livret réalisé en pliant une feuille A4. Suivez le pliage et le découpage indiqués sur ce mode d’emploi.

Les opérations à inventorier concernent aussi bien la production d’imprimés que la mise en ligne de sites Web. Il en est de même pour la production de diaporamas (présentations visuelles commentées).

Changez “Production de contenus” par “Production d’informations”. Ce sont toujours des idées et des concepts qu’il s’agit de structurer, de styliser, de composer, de reproduire, de publier, etc.

En suivant une formation au GRETA, vous allez à la fois apprendre à faire votre propre farine mais aussi à faire du pain avec la farine fournie par vos formateurs. Une formation est un véritable dispositif de communication !

Le moulin de la com et la farine de concept

➜ Les 8 P forment une roue de moulin. Ce type de roue actionne les moulins de la communication. Ceux-ci produisent de la farine, livrée dans divers emballages (pages, écrans, diapositives numériques, etc.).

L’eau qui actionne la roue représente analogiquement l’effort à accomplir ou l’énergie à déployer pour la mise en œuvre d’un projet de communication. Il ne s’agit pas de créativité ou de sens artistique mais bien d’un travail persévérant.

“5% d’inspiration et 95% de transpiration” disent les designers. Certains d’entre eux sont plus réalistes et affirment produire leurs œuvres avec 1% d’inspiration créative et 99% d’efforts persévérants ! L’édition plurimédia est avant tout le résultat d’une méthode de travail appliquée sans relâche, étape après étape.

La farine produite dans ce type de moulin est essentiellement de la farine de concept, de la farine d’idée (2 variétés de céréales cérébrales couramment cultivées).

➜ Les formations aux titres pros IMeP et CDUI apportent aux participants toutes les compétences requises pour produire de la farine d’idée et la livrer dans des emballages attirants et fonctionnels. Dans un premier temps cet ingrédient indispensable en boulangerie ou en pâtisserie vous sera fourni, jusqu’à ce que vous soyez capables de produire vous même ces fameuses farines.

Les formateurs-trices transmettent aux formé(e)s de la farine de concept, emballée dans divers types de contenants, le tout fabriqué dans leur moulin favori.

Le pain du savoir

La farine de concept n’est pas très digeste à l’état brut. Sortie de son emballage, elle se consomme mélangée à de l’eau, à du sel, et à divers autres ingrédients. La pâte obtenue doit ensuite être cuite au four ou sur une plaque chaude.

Sortir la farine de son emballage, c’est se préparer à consommer des idées et des concepts. C’est lire ou écouter des informations soigneusement emballées. Mais il appartient à chacun(e) d’entre vous de traiter les informations déballées pour pouvoir vous nourrir.

L’information brute de déballage n’a jamais véritablement nourri quiconque… à part les vers de farine !

Il appartient donc aux formé(e)s (lecteurs-trices et auditeurs-trices) de faire leur pain ! Avoir appris à apprendre est un prérequis au niveau de recrutement des formations IMeP et CDUI.

Les vrais pédagogues montreront cependant aux apprenant(e)s comment fabriquer le pain du savoir et comment le faire cuire dans le four de la mise en pratique. Voilà déjà un petit dessin pour repérer les grandes lignes du processus :

Les ingrédients du pain du savoir

Le public visé par vos actions de communication devra lui aussi produire son pain. La farine dans un bel emballage n’est pas encore du pain… mais sans farine, pas de pain !

Le pain du savoir se pétrit avec les mains du bon sens, dans le pétrin du contexte de communication.

Le four de la mise en pratique est alimenté par le bois des contraintes du projet de communication (les spécifications du cahier des charges).

Le four de la mise en pratique

Tout au long de votre formation, vous allez avoir à gérer des projets concrets, basés sur des situations professionnelles ancrées dans la réalité du terrain. C’est ainsi que vous apprendrez à cuire votre pain (le rendre consommable et digeste).

Plus les contraintes seront nombreuses plus le four sera chaud ! Pour éviter de carboniser vos premières fournées, vous commencerez avec des projets relativement simples et progressivement vous aborderez des projets plus complexes.

En début de formation les formateurs vous fourniront la farine dans son emballage. En cours de formation vous devrez moudre vous-même les céréales fournies et emballer vous-même la farine produite. Il se peut qu’en fin de formation vous ayez à vous procurer par vous-même le grain à moudre pour livrer telle ou telle variété de farine.

Vous pouvez stocker toute la farine de la terre dans les plus solides ou les plus beaux emballages qui soient, si vous ne savez pas faire votre pain, vous ne serez jamais nourris (… et vous ne nourrirez jamais personne).

Au terme de votre formation, le jury voudra se rendre compte de ce que vous aurez véritablement dans le ventre à ce moment là. Il ne s’en tiendra pas à l’inventaire de ce que vous avez rangé sur vos étagères virtuelles. C’est vous qui serez pesés, pas vos disques durs ou vos comptes Pinterest ou Instagram

Apprendre à apprendre

Les informations qui suivent vont être progressivement publiées sous forme de cours annexes indépendants. Elles concernent les méthodes et les outils permettant d’optimiser son apprentissage.

Dix façons d’apprendre (pour petits et grands)

Bénédicte Vallette d’Osia répertorie dix façons d’apprendre relevés sur le site https://apprendreaeduquer.fr/ :

  1. Parler du sujet à quelqu’un
  2. Faire des flash-cards (analogiques ou numériques)
  3. Inventer des histoires
  4. Illustrer les savoirs (sous forme de sketchnotes par exemple)
  5. Faire une mind map (une carte cognitive, heuristique ou conceptuelle)
  6. Morceller les apprentissages (arroser peu à intervalles régulier)
  7. Relire ses notes (et les compléter si nécessaire)
  8. Spatialiser le parcours vers l’information
  9. Réactiver sa mémoire en tenant compte de la courbe de l’oubli
  10. Dormir suffisamment

Comment s’instruire efficacement

Si vous voulez allez plus loin, parcourez cet article : Apprendre à apprendre, comment s’instruire efficacement et intelligemment, sur l’un des blogs d’Olivier Roland.

Effectuez des recherches sur le sujet, c’est peut-être la chose la plus productive que vous puissiez faire pour commencer votre formation !

Des outils numériques d’aide à l’apprentissage

Voici une sélection d’outils simples à prendre en main. Ils vous serviront pour mieux apprendre en écrivant, en dessinant, en capturant, en collectant, en commentant, en structurant vos notes.

Nous utiliserons plusieurs outils mentionnés ci-dessous pendant la formation Com-Créa et VIT. Vous pourrez les utiliser avec profit dans les autres cours.

Vous allez rédiger votre journal de formation en utilisant le langage Markdown. Renseignez-vous sur ce format, en commençant par ce site Netboard, par exemple 😉

Outils d’édition de notes en Markdown

Outils de gestion de notes en markdown

  • Obsidian (pour toutes plateformes – gratuit)
  • Notable (pour toutes plateformes – gratuit)
  • Zettlr (pour toutes plateformes – gratuit)

Outils de sketchnoting numérique

Outils de captures d’écran

Outil de collecte de liens

  • Deskyo (en ligne – version gratuite avec limites de fonctionnalités)

Outils d’épinglage et de partages de liens

  • Pinterest (en ligne – gratuit avec publicités)
  • Netboard (en ligne – gratuit sans publicité)

Outils de mind mapping (cartographie mentale)

  • Markmap (en ligne – gratuit)
  • MyMarkmap (en ligne – gratuit)
  • Maps Of Mind (en ligne – gratuit pour des cartes simples)
  • WiseMapping (en ligne – gratuit)
  • XMind (pour toutes plateformes – version gratuite avec limites de fonctionnalités)

Utilisez-vous déjà l’un de ces outils ? De quelle manière en tirez-vous profit pour vos apprentissages ? Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui ne les utilisent pas encore ?